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La mise à jour Windows 11 de Microsoft réorganise le menu Démarrer avec des fonctionnalités personnalisables telles que des listes d'applications déroulantes et des affichages par catégorie

Le , par Jade Emy

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6  0 
La mise à jour Windows 11 de Microsoft réorganise le menu Démarrer avec des fonctionnalités personnalisables telles que des listes d'applications déroulantes et des affichages par catégorie

La mise à jour Windows 11 de Microsoft réorganise le menu Démarrer avec des fonctionnalités personnalisables telles que des listes d'applications déroulantes, des vues par catégorie et l'intégration de Phone Link pour une connectivité multi-appareils fluide. Destinée à améliorer la productivité et à répondre aux plaintes des utilisateurs, elle comprend des modifications visuelles et des options de personnalisation. Cette évolution positionne Windows de manière compétitive dans les environnements de travail hybrides.

Windows 11 est la dernière version majeure du système d'exploitation Windows NT de Microsoft, sortie le 5 octobre 2021, succédant à Windows 10 (2015). Windows 11 a introduit un shell Windows repensé, notamment un menu Démarrer centré, un panneau « Widgets » séparé remplaçant les vignettes dynamiques et de nouvelles fonctionnalités de gestion des fenêtres. Le navigateur Microsoft Edge basé sur Chromium reste le navigateur web par défaut, remplaçant Internet Explorer, tandis que Microsoft Teams est intégré à l'interface. Microsoft a également étendu la prise en charge des applications tierces dans le Microsoft Store, y compris une compatibilité limitée avec les applications Android grâce à un partenariat avec l'Amazon Appstore.

En octobre, Microsoft a lancé la mise à jour Windows 11 25H2 pour les appareils compatibles, y compris les PC Copilot+. Le déploiement progressif a commencé le 30 septembre 2025 sous forme de mise à jour facultative, et il faudra un certain temps pour que la mise à jour atteigne tous les appareils. Mais attention : alors que les utilisateurs s'attendaient à une mise à jour majeure, cette mouture n'est qu'un « package d'activation ». Cela signifie que Microsoft a déjà mis en place le contenu de la mise à jour 25H2 sur les appareils fonctionnant sous la version actuelle 24H2 de Windows 11. Ce package permettra donc aux utilisateurs d'activer ces fonctionnalités sur leurs appareils.

La dernière mise à jour Windows 11 de Microsoft redéfinit la manière dont les utilisateurs interagissent avec leurs systèmes d'exploitation, en introduisant un menu Démarrer hautement personnalisable qui promet d'allier personnalisation et productivité. La refonte, qui a commencé à être déployée, répond aux plaintes de longue date des utilisateurs concernant la rigidité du menu, en offrant des fonctionnalités telles que des listes d'applications déroulantes, des vues par catégorie et une intégration transparente avec les appareils mobiles. Cette initiative intervient alors que Microsoft intensifie ses efforts pour apporter des améliorations centrées sur l'utilisateur, dans un contexte de concurrence croissante de la part d'autres systèmes d'exploitation et d'outils de personnalisation tiers.

Au cœur de la mise à jour se trouve une section « Tout » remaniée dans le menu Démarrer, désormais déroulante et adaptable à différentes mises en page, notamment des vues en grille et en liste. Les utilisateurs peuvent épingler des applications, ajuster les catégories pour une meilleure organisation et même intégrer Phone Link pour accéder directement aux notifications et aux applications mobiles. Il ne s'agit pas seulement d'une modification esthétique, mais d'une refonte fonctionnelle visant à réduire le temps passé à naviguer entre les tâches, en particulier pour les utilisateurs expérimentés qui jonglent entre plusieurs appareils.


L'intégration de Phone Link se distingue comme une innovation clé, permettant aux utilisateurs de Windows 11 de refléter l'interface de leur smartphone directement dans le menu Démarrer. Cette fonctionnalité favorise une « expérience utilisateur plus claire et plus connectée », permettant des transitions fluides entre les flux de travail sur PC et sur mobile. Pour les professionnels de l'industrie dans les environnements d'entreprise, cela pourrait rationaliser les configurations de travail à distance, où l'accès rapide aux appels, aux messages et aux applications sans changer d'appareil est crucial.

Au-delà de la connectivité, la mise à jour introduit des modifications visuelles subtiles mais percutantes, telles que des icônes de batterie colorées dans la barre des tâches et des animations plus fluides. Ces éléments sont conçus pour offrir une « meilleure vue d'ensemble » des programmes, rendant le menu plus intuitif pour les utilisateurs occasionnels comme pour les utilisateurs avancés. Microsoft a testé ces changements à travers des aperçus réservés aux initiés, en intégrant les commentaires pour affiner la réactivité et réduire l'encombrement.

La personnalisation occupe une place centrale avec des options permettant de redimensionner les sections, de réorganiser les éléments épinglés et de passer d'une vue à l'autre à la volée. Cette flexibilité fait écho aux demandes des utilisateurs qui critiquent depuis longtemps l'approche unique du menu Démarrer depuis le lancement de Windows 11. Si la refonte répond à des « plaintes de longue date », certains utilisateurs pourraient encore préférer des alternatives tierces telles que Start11 pour des modifications encore plus approfondies, soulignant le défi de Microsoft pour satisfaire tous les segments.

Le déploiement fait partie de la mise à jour facultative KB5067036 pour les versions 24H2 et 25H2 de Windows 11, disponible dès maintenant, mais dont l'adoption est déconseillée en raison de bugs potentiels dans les versions préliminaires. Les analyses de Windows Central soulignent qu'il s'agit de bien plus qu'un simple lifting : c'est un pas vers une plus grande adaptabilité de Windows dans les scénarios de travail hybrides, où l'efficacité peut faire ou défaire la productivité.

Pour les services informatiques et les chefs d'entreprise, le menu Démarrer personnalisable pourrait réduire les coûts de formation en permettant de créer des interfaces sur mesure pour différents rôles, tels que les développeurs qui ont besoin d'un accès rapide aux outils de codage ou les cadres qui privilégient les applications de communication. Cependant, les premiers utilisateurs devraient « adopter une approche prudente » afin d'éviter les perturbations liées aux fonctionnalités non optimisées de la version initiale.

La philosophie de conception de Microsoft, explorée dans un aperçu des coulisses par Microsoft Design, souligne son engagement à « donner vie à la création » grâce à des améliorations itératives. Cette mise à jour s'appuie sur les conseils de personnalisation précédents, en les transformant en fonctionnalités natives qui ne nécessitent pas de solutions de contournement.

À l'avenir, cette refonte témoigne de la stratégie plus large de Microsoft visant à intégrer des fonctionnalités basées sur l'IA, ouvrant potentiellement la voie à des recommandations d'applications plus intelligentes dans les prochaines versions. Des concurrents tels que macOS d'Apple proposent depuis longtemps des docks fluides et personnalisables, poussant Windows à innover. Une analyse sur la mise à jour 25H2 souligne comment ces changements s'inscrivent dans une série d'améliorations, notamment une sécurité renforcée et des optimisations des performances.

Cependant, tous les commentaires ne sont pas unanimes ; certains initiés recommandent des alternatives à ceux qui recherchent un contrôle ultime, suggérant que Microsoft a encore des progrès à faire. À mesure que la mise à jour se propage, son succès dépendra de son adoption par les utilisateurs et de sa capacité à trouver le juste équilibre entre innovation et stabilité dans les environnements professionnels.

En substance, cette évolution du menu Démarrer reflète l'approche adaptative de Microsoft face aux besoins des utilisateurs, alliant familiarité et conception avant-gardiste afin de rester pertinent dans un écosystème technologique en constante évolution. Grâce à des améliorations continues basées sur une utilisation réelle, elle pourrait redéfinir l'informatique quotidienne pour des millions de personnes.

Cependant, on ne sait pas s'il sera possible d'installer cette mise à jour sur d'ancien PC. Depuis février, Microsoft redouble d'efforts pour forcer le passage à Windows 11 à quelques mois de la fin du support de Windows. L'entreprise semble s'attaquer à « Flyby11 », un outil tiers qui permet de contourner l'exigence TPM 2.0 pour installer Windows 11 sur les appareils non compatibles. Flyby11 est maintenant signalé comme un logiciel malveillant par Microsoft Defender. Microsoft a également supprimé sa page d'assistance sur l'installation de Windows 11 sur du matériel non prise en charge.

Source : Microsoft

Et vous ?

Pensez-vous que cette mise à jour est crédible ou pertinente ?
Quel est votre avis sur ces améliorations ?

Voir aussi :

La mise à jour Windows 11 25H2 rend les claviers et souris USB inutilisables dans l'environnement de récupération WinRE. Le dernier bug en date d'une longue série qui perturbe le fonctionnement de l'OS

« Transformer chaque PC Windows 11 en PC IA », la dernière annonce de Microsoft mise à fond sur l'IA générative, que vous le vouliez ou non

Microsoft colmate davantage de failles qui permettaient d'installer Windows 11 sans se connecter à un compte en ligne, provoquant la colère des utilisateurs qui envisagent de passer à Linux
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Avatar de Anselme45
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 05/11/2025 à 7:24
Inutile de faire dans les grands discours!

La conclusion est simple:

windows 11 est devenu une "merde" sans nom où chaque mise à jour relève de la roulette russe avec 6 balles dans le barillet. Quoi qu'il fasse, l'utilisateur va se prendre une balle en pleine tête: Soit il a droit à une flopée de nouveaux bugs, soit il perd un peu plus le contrôle de son PC et celui de ses données qui sont systématiquement pompées pour enrichir la pseudo-IA de microsoft.

microsoft est devenu une usine à scandale, une entreprise qui foule au pied les droits de ses usagers, qui a effacer de son vocabulaire les mots "morale" et éthique", qui va même jusqu'à violer les règles et les lois établies sans le moindre remords... Les dirigeants actuels ont réussi ce qui était considéré comme étant impensable: Avoir un comportement et des agissements plus dégueulasses que le patron historique Bill Gates qui pourtant était un véritable champion du monde dans le domaine (J'invite le lecteur à lire l'histoire de la création et du développement des microsoft et apple, cela vaut le détour!).
9  0 
Avatar de jnspunk
Membre habitué https://www.developpez.com
Le 05/11/2025 à 5:23
Allez courage Microsoft, il y a encore le bug de la barre des tâches quand on allume un écran secondaire après le démarrage de Windows.

Accepter les mises à jour, c'est prendre le risque que les agents IA qui ont remplacé les employés de Microsoft mettent le bazar sur notre ordinateur, et refuser toutes les mises à jour c'est prendre le risque d'exposer son ordinateur à des failles de sécurité.
En gros on n'est pas dans la merde, vivement que cette bulle de l'IA éclate.
8  0 
Avatar de OuftiBoy
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 05/11/2025 à 16:08
à tous,

Perso, je pense que le nœud du problème, c'est qu'un OS devrait rester un OS, faire ce que doit faire un OS, et ne pas faire ce que ne doit pas faire un OS. J'ai vu passer une multitude d'OS (Kernel du C64, de multiples versions du DOS, toutes les "versions" de Windows, pas mal de "Distro" Linux, mais aussi des OS "real-time" (QNX, FreeRTOS, µC/OS 2, embOS)). J'ai moi-même développé un RTOS pour des petits systèmes embarqués.

Ce que j'ai constaté, c'est qu'il y a bien longtemps, un OS restait cantonné dans son rôle, celui de permettre à un utilisateur de lancer une ou des applications, et d'offrir une couche "la plus fine possible" entre ces applications et le matériel. Puis, petit à petit, pour des raisons commerciales principalement, une lente dérive s'est mise en route. Les OS ont grossis, non pas par nécessité, mais simplement pour "changer" pour "changer", prendre en charge des pans entiers dont il ne devrait pas se mêler, et devenir obèses.

Les "petits" RTOS sont moins touchés, car s'ils se plante, cela peut être dramatique. Pour un OS "Desktop" (et je ne partage pas cet avis), ont a trouvé "normal" qu'il "plante" (souvent ou rarement, selon les cas). Un OS, ce n'est pas un logiciel comme un autre, mais ils sont gérés de plus en plus de la même manière, alors que la priorité des priorités, c'est qu'il doit avant tout être "stable", "sécurisé" et "ne pas comporter de bug".

Si je prend une analogie, un "marteau" est fait pour enfoncer un clou, puis un "nouveau marteau" intègre un tournevis dans son manche, le suivant permet de "détecter le type de visse", et de faire sortir le bon tournevis du manche. Puis, la version suivante doit se connecter à un "compte" pour avoir automatiquement "le meilleur des meilleurs marteau" (détection de nouvelle visses, différentes vitesses). Puis dans une des mises à jour, le "marteau" détecte le nombre de clous enfoncé et de visses vissées. Puisqu'il faut bien vendre des nouveaux marteaux, un puceau du "marketing" a la bonne idée de pouvoir utiliser le marteau comme une fourchette et/ou un couteau. Son ami le "commercial" a lui l'idée de génie d'ajouter la fonction "scie", "découpe" et "sex-toy" au passage.

Si on tape trop fort sur un clou, les autres "fonctions" de ce marteau commencent a déconner, mais le contrat de 2000 pages précisait pourtant bien que si on l'avait utilisé comme un marteau, en "tapant" avec la force "adéquate", la fonction "sex-toy" n'aurait pas automatiquement sorti en même temps la fonction "scie & découpe" (oui, c'est combiné dans le nouveau modèle).

Puis, comme c'est à la mode, ont a droit au robot-marteau avec fonction IA intégrée. Là c'est le top du top...

Faut dès lors pas s'étonner de recevoir de "temps en temps", un coup de marteau sur le gros orteil, confondu avec un clou par l'IA qui a "Halluciné".

Bon, j'arrête là...

BàV et Peace & Love.
5  0 
Avatar de kain_tn
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 05/11/2025 à 20:24
Citation Envoyé par OuftiBoy Voir le message
à tous,

Perso, je pense que le nœud du problème, c'est qu'un OS devrait rester un OS, faire ce que doit faire un OS, et ne pas faire ce que ne doit pas faire un OS. J'ai vu passer une multitude d'OS (Kernel du C64, de multiples versions du DOS, toutes les "versions" de Windows, pas mal de "Distro" Linux, mais aussi des OS "real-time" (QNX, FreeRTOS, µC/OS 2, embOS)). J'ai moi-même développé un RTOS pour des petits systèmes embarqués.

Ce que j'ai constaté, c'est qu'il y a bien longtemps, un OS restait cantonné dans son rôle, celui de permettre à un utilisateur de lancer une ou des applications, et d'offrir une couche "la plus fine possible" entre ces applications et le matériel. Puis, petit à petit, pour des raisons commerciales principalement, une lente dérive s'est mise en route. Les OS ont grossis, non pas par nécessité, mais simplement pour "changer" pour "changer", prendre en charge des pans entiers dont il ne devrait pas se mêler, et devenir obèses.

Les "petits" RTOS sont moins touchés, car s'ils se plante, cela peut être dramatique. Pour un OS "Desktop" (et je ne partage pas cet avis), ont a trouvé "normal" qu'il "plante" (souvent ou rarement, selon les cas). Un OS, ce n'est pas un logiciel comme un autre, mais ils sont gérés de plus en plus de la même manière, alors que la priorité des priorités, c'est qu'il doit avant tout être "stable", "sécurisé" et "ne pas comporter de bug".

Si je prend une analogie, un "marteau" est fait pour enfoncer un clou, puis un "nouveau marteau" intègre un tournevis dans son manche, le suivant permet de "détecter le type de visse", et de faire sortir le bon tournevis du manche. Puis, la version suivante doit se connecter à un "compte" pour avoir automatiquement "le meilleur des meilleurs marteau" (détection de nouvelle visses, différentes vitesses). Puis dans une des mises à jour, le "marteau" détecte le nombre de clous enfoncé et de visses vissées. Puisqu'il faut bien vendre des nouveaux marteaux, un puceau du "marketing" a la bonne idée de pouvoir utiliser le marteau comme une fourchette et/ou un couteau. Son ami le "commercial" a lui l'idée de génie d'ajouter la fonction "scie", "découpe" et "sex-toy" au passage.

Si on tape trop fort sur un clou, les autres "fonctions" de ce marteau commencent a déconner, mais le contrat de 2000 pages précisait pourtant bien que si on l'avait utilisé comme un marteau, en "tapant" avec la force "adéquate", la fonction "sex-toy" n'aurait pas automatiquement sorti en même temps la fonction "scie & découpe" (oui, c'est combiné dans le nouveau modèle).

Puis, comme c'est à la mode, ont a droit au robot-marteau avec fonction IA intégrée. Là c'est le top du top...

Faut dès lors pas s'étonner de recevoir de "temps en temps", un coup de marteau sur le gros orteil, confondu avec un clou par l'IA qui a "Halluciné".

Bon, j'arrête là...

BàV et Peace & Love.
C'est une analyse intéressante et très pertinente, je trouve.

Après, pour Windows, je me demande tout simplement si on n'est pas passé d'un OS avec des fonctions de spywares à un Spyware qui fait semblant d'être un OS... La priorité de Microsoft a tout simplement changé: ils ne s'embêtent plus.
5  0 
Avatar de OuftiBoy
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 02/11/2025 à 18:12
Citation Envoyé par ttn54220 Voir le message
Bonjour,

Voilà qui semble confirmer que depuis 25 ans seule une version majeure sur deux a une chance d'être un jour aboutie.
2000 ME XP Vista 7 8 10 11

On attend la 12.
Bon dimanche.
C'était bien le cas avant, mais maintenant on a ajouté des mise à jour automatiques (qui posent problème ou pas), et qui changent petit à petit le système. Cela en devient risible. C'est "changer" pour "changer" (une fois des coins ronds, une fois des carrés, une fois de la transparence, parfois pas, des appli bureau qui ressemblent à des app pour smartphone, etc...), et certaines applications seraient bien plus facilement utilisables en "mode-texte" avec un clavier, pour peut que les "raccourcis" soient plus visibles et homogènes.

Perso, je trouve que tout cela est non seulement risible, pathétique et contre-productif. Ils n'ont rien de mieux a faire ?

BàV et Peace & Love.
3  0 
Avatar de edgarjacobs
Membre chevronné https://www.developpez.com
Le 04/11/2025 à 1:56
Depuis quand un gafam fait-il quelque chose d'illégal (aux états unis) ?
3  0 
Avatar de fred1599
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 05/11/2025 à 0:22
Hello,

Souvent je lis les articles sans vraiment les prendre en compte, tout simplement parce-que chaque membre aura sa propre idée, ses propres convictions mais aussi ses propres expériences.

Ce qui m'intéresse dans cet article et qui sort du lots des articles sur developpez.net, c'est que vous vous appuyez clairement sur les difficultés concrètes des utilisateurs Windows.

Votre analyse des récents déboires de Windows 11, bien qu'elle pointe à juste titre vers un "fiasco" de la mise à jour, contient une incohérence fondamentale.

Elle conflate deux bogues distincts et, en réalité, opposés, ce qui l'amène à utiliser un témoignage d'utilisateur qui contredit sa propre thèse.

1. La thèse de l'article : la panne de l'environnement de récupération (WinRE)

L'argument central de votre article est que la mise à jour a rendu l'environnement de récupération (WinRE) inutilisable. Vous écrivez très clairement :

"Tous décrivent le même scénario : après installation, si Windows rencontre un problème et que l'utilisateur tente d'ouvrir le mode de récupération, aucun périphérique USB n'est reconnu."
Vous décrivez ensuite les conséquences dramatiques de cette panne, qui empêche toute réparation, restauration ou même la saisie d'un mot de passe BitLocker. Ce bogue est réel, largement documenté, et correspond au témoignage de votre "premier utilisateur". C'est une défaillance critique des pilotes USB uniquement dans l'environnement WinRE.

2. Le témoignage contradictoire

Là où votre argumentation s'effondre, c'est lorsque vous tentez de la renforcer en citant le "autre utilisateur". Vous le présentez comme un exemple supplémentaire de cette panne de WinRE, or il décrit l'exact opposé.

Voici ce que cet utilisateur déclare :

"J'ai donc dû éteindre trois fois l'ordinateur et passer en mode de récupération, puis en démarrage avancé, afin de désinstaller la dernière mise à jour, ce qui a permis au clavier et à la souris de fonctionner à nouveau."
L'incohérence est flagrante :

  • Votre thèse affirme : L'environnement de récupération (WinRE) est "inopérant" et "inutilisable".
  • Le témoin affirme : L'environnement de récupération (WinRE) a été sa seule et unique solution fonctionnelle. Il a pu y "naviguer" ("passer en démarrage avancé") et y effectuer une action complexe ("désinstaller la dernière mise à jour").


3. Le véritable problème (ignoré par l'article)

Ce "autre utilisateur" n'a pas été victime de la panne de WinRE. Il a été victime d'un bogue distinct, non officiellement reconnu par Microsoft, mais infiniment plus grave : une panne totale des périphériques USB sur l'écran de connexion de l'OS principal.

Son témoignage est crucial car il contient deux indices que votre article ne relève pas :

  • La panne de l'OS principal : Son clavier et sa souris ne fonctionnaient pas "...sur l'écran de connexion", l'empêchant de "saisir le code PIN".
  • La panne du Mode Sans Échec : Il précise que "...la souris et le clavier ne fonctionnaient pas non plus dans ce mode."


L'échec en Mode Sans Échec est l'indice diagnostique clé. Il prouve que la défaillance ne vient pas d'un logiciel tiers, mais se situe au niveau le plus bas du système : le noyau (Kernel).

4. La véritable hypothèse : l'Isolation du Noyau

En mélangeant ces deux bogues, votre article rate l'information la plus importante fournie par ce témoin : son hypothèse sur l'isolation du noyau.

Il écrit :

"Je ne sais pas quel est le problème, peut-être s'agit-il d'une isolation du noyau où Windows bloque un ancien pilote et ne le laisse pas se charger pour l'USB."
Cette hypothèse, loin d'être anodine, est techniquement la cause la plus probable de sa panne. Il est très vraisemblable que la mise à jour de sécurité ait forcé l'activation de l'Intégrité de la Mémoire (HVCI). Ce faisant, cette politique de sécurité a bloqué un pilote de contrôleur USB existant sur sa machine, le jugeant "ancien" ou incompatible.

Une seconde hypothèse, tout aussi probable et également liée au noyau, est que la mise à jour ait forcé l'installation d'un nouveau pilote de contrôleur hôte xHCI générique de Microsoft, qui s'est avéré défectueux et incompatible avec son matériel.

Conclusion

En résumé, votre article tente d'utiliser le témoignage d'un utilisateur dont l'OS principal était en panne (mais WinRE fonctionnait) pour prouver une thèse selon laquelle WinRE était en panne (mais l'OS principal fonctionnait). C'est une contradiction directe qui invalide l'analyse de la situation de cet utilisateur.

Le véritable "fiasco" est double : Microsoft a non seulement déployé un bogue qui casse l'outil de réparation (la panne de WinRE), mais aussi un bogue de noyau bien plus grave qui verrouille des utilisateurs hors de leur propre système (la panne de l'écran de connexion). Votre article, en les confondant, passe à côté de la gravité et de la complexité technique de ce second problème.

Comment une entreprise de cette envergure peut-elle laisser subsister un comportement aussi incohérent pendant aussi longtemps ?
Ce dysfonctionnement ne résulte pas d'une négligence, mais d'un conflit entre deux priorités techniques antagonistes. D'un côté, l'expérience utilisateur exige que le bouton « Arrêter » signifie réellement « Arrêter ». De l'autre, l'architecture système impose que les mises à jour critiques s'appliquent avant l'extinction pour garantir l'intégrité du système au prochain démarrage. Pendant des années, la priorité de l'ingénieur a prévalu sur celle de l'utilisateur, car éteindre le système sans appliquer ces composants essentiels aurait pu laisser le système dans un état instable ou corrompu. Ce comportement persistant illustre une limitation architecturale profonde, symptôme de « dette technique » accumulée. La véritable solution aurait nécessité une refonte complète de la logique du système d'exploitation, un travail colossal qu'il s'est avéré techniquement plus simple de contourner que d'entreprendre.

Faut-il repenser complètement la philosophie des mises à jour automatiques dans les systèmes d'exploitation ?
Oui, absolument. Bien que la philosophie des mises à jour automatiques soit justifiée par les désastres sécuritaires de l'ère Windows XP, son implémentation monolithique actuelle est devenue problématique. Le véritable enjeu réside dans la distribution de paquets regroupant des éléments disparates : un même paquet peut contenir simultanément un correctif de sécurité vital, une mise à jour de pilote défectueuse et un renforcement de politique de sécurité. L'utilisateur n'a aucune granularité de choix et doit accepter ou refuser l'ensemble du paquet. Une approche différenciée s'impose : les mises à jour de sécurité critiques devraient rester obligatoires, tandis que les mises à jour de pilotes et les améliorations fonctionnelles devraient être optionnelles ou différables. Cette séparation permettrait d'éviter que Windows ne devienne son propre facteur de risque.

Peut-on encore faire confiance à une interface qui ne reflète pas fidèlement ce que le système exécute réellement ?
Non. Cela touche au contrat fondamental de confiance en interface utilisateur. Si le bouton « Arrêter » n'arrête pas le système, cette micro-trahison demeure agaçante mais aux conséquences minimes. En revanche, lorsqu'une interface affirme « Installez cette mise à jour pour protéger votre système » et que cette mise à jour cause une défaillance majeure, il s'agit d'une macro-trahison qui rompt le pacte de confiance entre l'utilisateur et le système. Cette rupture de promesse transforme l'interface elle-même en source de danger plutôt qu'en garante de sécurité.
4  1 
Avatar de OuftiBoy
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 02/11/2025 à 18:00
Citation Envoyé par Gluups Voir le message
Je ne vois pas trop l'intérêt des pubs ciblées, ah si ce n'est le chiffre d'affaires bien entendu.
Et effectivement, ce qui est un problème pour l'utilisateur isolé, l'est encore plus pour une entreprise.
Ce n'est pas souhaitable, je suis bien d'accord, et même que ça ne devrait pas être fait, mais madame Michu peut ne pas trouvé ça gênant, alors qu'en entreprise, sa n'a pas sa place du tout.

Citation Envoyé par Gluups Voir le message
Surtout que, comme le remarque Hinot "Quand le système peut techniquement marcher et qu'on nous l'interdit, c'est une question de diktat économique, pas de technologie... "
C'est aussi une forme d'obsolescence programmée...

Citation Envoyé par Gluups Voir le message
Nous avons connu une époque où le système d'exploitation, même Windows, faisait exactement ce qu'on attendait de lui. Et ce n'était pas un hasard : c'était sa mission.
Oui, ma version préférée reste la 3.11. Y'en a marre des changements d'interface, des "design" et de tout ce qu'on nous "impose", un OS doit se cantonner à son travail, et se faire le plus discret possible. Il est là pour permettre de lancer des applications.

Citation Envoyé par Gluups Voir le message
Si maintenant sa mission est d'espionner l'utilisateur pour lui proposer des "affaires", ce n'est plus le même contrat.
Bah, mit ou pas mit dans le contrat, ces multinationales sont maintenant trop "fortes" et peuvent ne pas respecter le contrat.
Triste, mais c'est ainsi.

BàV et Peace & Love.

Et la transition s'est faite en douce, unilatéralement.[/QUOTE]
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Avatar de d_d_v
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 05/11/2025 à 9:27
Le problème à la base, c'est d'avoir des mises à jour constamment. L'existence d'internet à haut débit est devenu le prétexte de ne jamais finaliser le système d'exploitation: on laisse les pigeons utilisateurs découvrir les bugs, et ensuite, hop nouvelle mise à jour. A l'époque de Windows 2000/XP, on avait 1 ou 2 services pack par an, qu'on pouvait installer quand on voulait.
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Avatar de Gluups
Membre expert https://www.developpez.com
Le 05/11/2025 à 14:38
Citation Envoyé par edgarjacobs Voir le message
Depuis quand un gafam fait-il quelque chose d'illégal (aux états unis) ?
Note bien que Macron non plus n'est pas illégal, puisque c'est lui qui fait les lois.

Alors je simplifie un poil, chaque président modifie la constitution pour autoriser les saloperies faites par son successeur.

Par exemple, Sarkozy a supprimé l'article sur la trahison, de façon que Hollande puisse se dire ennemi de la finance.
2  0