
L’actuel tableau n’est qu’une redite. Cela s’était déjà vu lors de la publication de Windows 10 May 2019 Update : un processus d’installation conditionné à la création d’un compte Microsoft puis la possibilité de créer un compte local. Enfin, le carrefour du choix pour l’utilisateur puisque Microsoft avait précisé que « si un tiers ne veut pas faire usage d’ un compte Microsoft, il peut procéder à sa suppression après l’installation ».
Un compte local requiert de fournir un nom d’utilisateur et, accessoirement, un mot de passe afin de commencer à utiliser son dispositif compatible avec Windows 10 même en étant hors ligne. Ce type de compte est meilleur pour la confidentialité puisqu’il évite, par exemple, de transmettre l’ensemble des données relatives à sa vie et à ses activités en ligne vers des serveurs d’une entreprise. Cependant, il est spécifique à un seul appareil et offre moins de garanties, notamment sur le plan de la sécurité, qu’un compte en ligne qui ouvre l’accès à des services supplémentaires synchronisés, comme le stockage dans le cloud OneDrive et les applications Office sur le web.
Dans la pratique, la plupart des appareils dont on fait usage au quotidien nécessitent de passer par une certaine étape d’authentification pour accéder à la totalité des services. Les Mac d’Apple permettent la création d’un compte local lors du processus d’installation. Si le système d’exploitation Android requiert de posséder une connexion à Internet pour l’activation, l’accès à l’écran d’accueil en est exempté. Même Chrome OS dispose d’un mode invité sur lequel on peut s’appuyer pour permettre une navigation de base sans compte d’utilisateur. Windows se démarque de l’ensemble des systèmes d’exploitation grand public depuis quelques années déjà en nécessitant une connexion Internet et la création d’un compte Microsoft pour le démarrage de la procédure d’installation.
Source : Microsoft
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