La Free Software Foundation suggère que Microsoft ouvre le code source de Windows 7
Maintenant que le support de l'OS est arrivé à son terme
Le 2020-01-25 17:26:52, par Patrick Ruiz, Chroniqueur Actualités
Ceux qui ont fait un tour sur le site de la Free Software Foundation (FSF) à partir du 23 janvier de l’année en cours ont dû remarquer la pétition qui y est lancée. Elle fait suite à l’annonce de la fin du support de Windows 7 par Microsoft et, justement, s’adresse au géant du logiciel.
En effet, c’est terminé pour ce qui est de la prise en charge de Windows 7 depuis le 14 janvier dernier. Microsoft a procédé à la publication des derniers correctifs pour ce système d’exploitation à l’occasion du récent Patch Tuesday. La manœuvre marque l’abandon de l’OS à moins que, comme l’Allemagne, l’on soit prêt à débourser de l’argent pour bénéficier d’un support étendu.
Au fait des développements en cours, la Free Software Foundation le souligne à nouveau : « C’est terminé pour la prise en charge de Windows 7 par Microsoft. » Toutefois, l’organisation portée sur la promotion du logiciel libre et la défense des utilisateurs insiste : « Mais ce système d’exploitation ne doit pas mourir », toute chose qui l’amène à lancer une pétition pour demander à la firme de Redmond d’ouvrir le code source de Windows 7.
« Nous demandons que Windows 7 soit publié en tant que logiciel libre. Ce système d'exploitation n'a pas à mourir. Donnez-le à la communauté pour qu'elle l'étudie, le modifie et le partage », écrit la Free Software Foundation qui ajoute que « Microsoft n’a rien à perdre en ouvrant le code source d’une version de son système d’exploitation dont lui-même dit qu’elle est arrivée en fin de vie. »
L’ouverture du code source de Windows 7 par Microsoft devrait permettre de « recycler » le système d’exploitation (pour reprendre le vocabulaire de la FSF) sur plusieurs axes sur lesquels la Fondation du logiciel libre l’a critiqué il y a plusieurs années. En 2009 en effet, la FSF a adressé un message anti-Windows à près de 500 des entreprises les plus importantes de l’époque pour les interpeller contre les dangers que Windows 7 incarnait contre la sécurité, la liberté et la vie privée de ses utilisateurs (entreprises ou particuliers). Sans détour, la lettre invitait lesdites sociétés à passer à l'utilisation de logiciels libres (comme GNU ou Linux) et à abandonner Windows. La Fondation du logiciel libre était allée plus loin en attaquant Microsoft autour du chiffre sept (par allusion aux 7 péchés capitaux). Les 7 péchés capitaux de Microsoft d’après la FSF sont consultables ici. La FSF est d’avis qu’une ouverture du code source de Windows 7 devrait permettre de corriger les éléments de cette liste qu’elle considère comme des erreurs du passé.
À l'aube de l'ère d'Internet et jusqu'à la fin des années 1990, ce sont les logiciels propriétaires (ou à code source fermé) qui avaient le vent en poupe, notamment, au travers de figures de proue comme Microsoft avec sa famille de systèmes d’exploitation Windows et sa suite d’applications bureautiques Office. En fait, la firme était comme en guerre avec le mouvement open source (logiciels à code source consultable par tous) né dans les années 80 de celui du logiciel libre lancé par Richard Stallman. Guerre déclarée ou pas, en 2011, un responsable de Microsoft France a fait une sortie pour souligner que l’entreprise n’est plus en guerre contre l’open source ou contre ses principes. Depuis, elle a multiplié les initiatives qui corroborent avec cette sortie.
En 2019, Microsoft a abandonné son navigateur propriétaire Edge pour une nouvelle version open source basée sur Chromium. Les premières builds officielles de celui-ci sont disponibles depuis le mois de juin 2019. En septembre 2019, la nouvelle de la disponibilité future d’un client lourd Microsoft Teams pour Linux a filtré. Depuis le mois de décembre 2019, une préversion publique est disponible.
Microsoft multiplie les surprises à l’endroit des développeurs Linux ces dernières années . Ces dernières incluent l'ajout du shell Bash à Windows, celui d'OpenSSH natif à Windows 10 ou encore l'inclusion de distributions Linux à sa boutique d'applications. En 2019, la firme de Redmond est même allée plus loin en livrant un noyau Linux complet directement sous Windows 10, ce, en guise d’amélioration du sous-système Windows dédié à Linux.
Depuis que Satya Nadella est à la tête de l’entreprise, le géant de Redmond a radicalement changé de stratégie. On peut étendre la liste des actions qui marquent le rapprochement Microsoft – open source avec : l’ouverture du code du framework .net, l’ouverture de Visual Studio aux applications universelles et au développement pour Android, etc.
À la question de savoir si « Microsoft pourrait rendre Windows open source » Marc Russinovich (directeur technique d’Azure) a, en 2015, répondu que « c’est certainement possible puisque l’entreprise n’est plus la même aujourd’hui comparé à ce qu’elle était il y a quelques années » avant d’ajouter (pour appuyer son argumentaire) que « si vous regardez une dizaine d’années dans le passé, vous trouverez une version académique de Windows, destinée à l’apprentissage, et dont le code était ouvert aux académiciens et aux étudiants. »
La Free Software Foundation appelle 7777 soutiens à signer la pétition pour envoyer un message fort à Microsoft. À date, on dénombre 1270 signataires.
Source : Free Software Foundation
Et vous ?
Que pensez-vous de cette suggestion de la Free Software Foundation ?
Est-il possible que Microsoft réponde favorablement à cet appel ?
Voir aussi :
Microsoft prolonge de trois ans le support étendu de Windows 7, pour les entreprises disposées à payer pour les mises à jour de sécurité
Microsoft annonce la fin du support de Windows 7 et fait ses adieux au système d'exploitation, alors que plus de la moitié des entreprises n'ont pas encore fini de passer à Windows 10
Vous pouvez toujours, semble-t-il, migrer gratuitement de Windows 7 vers Windows 10, surtout que 2020 approche et avec elle, la fin du support officiel de Windows 7 annoncée par Microsoft
Les messages annonçant la fin de vie Windows 7 commenceront à apparaître le mois prochain, Microsoft promet qu'il sera possible de les désactiver
En effet, c’est terminé pour ce qui est de la prise en charge de Windows 7 depuis le 14 janvier dernier. Microsoft a procédé à la publication des derniers correctifs pour ce système d’exploitation à l’occasion du récent Patch Tuesday. La manœuvre marque l’abandon de l’OS à moins que, comme l’Allemagne, l’on soit prêt à débourser de l’argent pour bénéficier d’un support étendu.
Au fait des développements en cours, la Free Software Foundation le souligne à nouveau : « C’est terminé pour la prise en charge de Windows 7 par Microsoft. » Toutefois, l’organisation portée sur la promotion du logiciel libre et la défense des utilisateurs insiste : « Mais ce système d’exploitation ne doit pas mourir », toute chose qui l’amène à lancer une pétition pour demander à la firme de Redmond d’ouvrir le code source de Windows 7.
« Nous demandons que Windows 7 soit publié en tant que logiciel libre. Ce système d'exploitation n'a pas à mourir. Donnez-le à la communauté pour qu'elle l'étudie, le modifie et le partage », écrit la Free Software Foundation qui ajoute que « Microsoft n’a rien à perdre en ouvrant le code source d’une version de son système d’exploitation dont lui-même dit qu’elle est arrivée en fin de vie. »
L’ouverture du code source de Windows 7 par Microsoft devrait permettre de « recycler » le système d’exploitation (pour reprendre le vocabulaire de la FSF) sur plusieurs axes sur lesquels la Fondation du logiciel libre l’a critiqué il y a plusieurs années. En 2009 en effet, la FSF a adressé un message anti-Windows à près de 500 des entreprises les plus importantes de l’époque pour les interpeller contre les dangers que Windows 7 incarnait contre la sécurité, la liberté et la vie privée de ses utilisateurs (entreprises ou particuliers). Sans détour, la lettre invitait lesdites sociétés à passer à l'utilisation de logiciels libres (comme GNU ou Linux) et à abandonner Windows. La Fondation du logiciel libre était allée plus loin en attaquant Microsoft autour du chiffre sept (par allusion aux 7 péchés capitaux). Les 7 péchés capitaux de Microsoft d’après la FSF sont consultables ici. La FSF est d’avis qu’une ouverture du code source de Windows 7 devrait permettre de corriger les éléments de cette liste qu’elle considère comme des erreurs du passé.
À l'aube de l'ère d'Internet et jusqu'à la fin des années 1990, ce sont les logiciels propriétaires (ou à code source fermé) qui avaient le vent en poupe, notamment, au travers de figures de proue comme Microsoft avec sa famille de systèmes d’exploitation Windows et sa suite d’applications bureautiques Office. En fait, la firme était comme en guerre avec le mouvement open source (logiciels à code source consultable par tous) né dans les années 80 de celui du logiciel libre lancé par Richard Stallman. Guerre déclarée ou pas, en 2011, un responsable de Microsoft France a fait une sortie pour souligner que l’entreprise n’est plus en guerre contre l’open source ou contre ses principes. Depuis, elle a multiplié les initiatives qui corroborent avec cette sortie.
En 2019, Microsoft a abandonné son navigateur propriétaire Edge pour une nouvelle version open source basée sur Chromium. Les premières builds officielles de celui-ci sont disponibles depuis le mois de juin 2019. En septembre 2019, la nouvelle de la disponibilité future d’un client lourd Microsoft Teams pour Linux a filtré. Depuis le mois de décembre 2019, une préversion publique est disponible.
Microsoft multiplie les surprises à l’endroit des développeurs Linux ces dernières années . Ces dernières incluent l'ajout du shell Bash à Windows, celui d'OpenSSH natif à Windows 10 ou encore l'inclusion de distributions Linux à sa boutique d'applications. En 2019, la firme de Redmond est même allée plus loin en livrant un noyau Linux complet directement sous Windows 10, ce, en guise d’amélioration du sous-système Windows dédié à Linux.
Depuis que Satya Nadella est à la tête de l’entreprise, le géant de Redmond a radicalement changé de stratégie. On peut étendre la liste des actions qui marquent le rapprochement Microsoft – open source avec : l’ouverture du code du framework .net, l’ouverture de Visual Studio aux applications universelles et au développement pour Android, etc.
À la question de savoir si « Microsoft pourrait rendre Windows open source » Marc Russinovich (directeur technique d’Azure) a, en 2015, répondu que « c’est certainement possible puisque l’entreprise n’est plus la même aujourd’hui comparé à ce qu’elle était il y a quelques années » avant d’ajouter (pour appuyer son argumentaire) que « si vous regardez une dizaine d’années dans le passé, vous trouverez une version académique de Windows, destinée à l’apprentissage, et dont le code était ouvert aux académiciens et aux étudiants. »
La Free Software Foundation appelle 7777 soutiens à signer la pétition pour envoyer un message fort à Microsoft. À date, on dénombre 1270 signataires.
Source : Free Software Foundation
Et vous ?
Voir aussi :
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Se7h22Membre confirméQuand une personne achète de la nourriture biologique, il ne s'intéresse pas forcément sur comment on cultive tel ou tel fruit ou légume.
Pour les logiciels c'est pareil, pas besoin de s'intéresser au plus prêt au développement d'un logociel pour comprendre qu'un logiciel libre, de par sa transparence, sa documentation, et ses engagements, permet d'avoir un logiciel plus sécurisé et plus adaptable à des conditions spécifiques de chaque utilisateur.
Quand on prend moins ses utilisateurs pour des cons, ils n'ont pas besoin d'être expert pour savoir que c'est bon pour eux. Même si il faut qu'ils soient un minimum informé, tout comme pour le bio.le 19/02/2020 à 18:42 -
Se7h22Membre confirméC'est sûr que c'est mieux qu'Apple, même si ce dernier n'a pas le même nombre de développeurs que Microsoft, il me semble, et que cela va avec leur logique de matériel verrouillé.
Mais le soucis c'est que Microsoft, comme Google ou d'autres GAFAM, n'utilise l'Open Source que pour son côté pratique et non philosophique, et ne pense donc en aucun cas donner plus de pouvoirs à ses utilisateurs.
C'est d'ailleurs pour cela que les GAFAM parlent avant tout d'Open Source et non de Logiciel Libre. Le premier ne s'appuyant que sur l'aspect technique et pratique, quand le second est bien plus politique et met à pied d'égalité les créateurs de logiciels et leurs utilisateurs.le 18/02/2020 à 0:55 -
stardeathExpert confirméles drivers sont toujours un point de friction ; perso, mon imprimante qui a 7 ans fonctionne toujours, le reste il faut que le constructeur du matériel daigne sortir un pilote mis à jour, ce qui n'est jamais le cas, donc tu espères que windows possède un driver générique.
après je vais juste répéter ce qui a été maintes fois dit, la compatibilité binaire est toujours là, un programme que tu as écrit il y a 10 ans à toutes les chances de continuer à s'exécuter tel quel, et ça, il n'y a pas grand monde qui puisse s'en vanter ...
et puis on est toujours avec cette question, est ce que des gens continu à maintenir des anciens linux alors qu'une nouvelle version est sorti?
à moins que la FSF ne voit pas de problème à ce que les gens utilisent des anciennes versions de linux, mais là je ne les rejoindrais pas, tellement cette pratique me semble dangereuse.le 27/01/2020 à 0:27 -
FatAgnusMembre chevronnéSi Microsoft n'est plus en guerre contre l'open source, ce n'est pas pour autant que l'ogre de Redmond va adopter les principes du logiciel libre, c'est à dire offrir à tous ses utilisateurs les quatre libertés du logiciel libre. Même si en 2020 Microsoft est un gros contributeur open source, en 2020 Microsoft reste toujours le plus gros éditeur de logiciels propriétaires du monde, puisque tous les logiciels vendus ou donnés par Microsoft sont des logiciels propriétaires.
Totalement faux, Microsoft n'a pas abandonné son navigateur propriétaire Edge, le nouveau navigateur Edge basé sur Chromium est également un navigateur propriétaire. Microsoft Teams est également un logiciel propriétaire qui fonctionne sur des serveurs propriétaires ne donnant aucune des quatre libertés du logiciel libre à leurs utilisateurs.
Le support de Linux, Bash et OpenSSH sous Windows n'a qu'un objectif : retenir les développeurs sous Windows, décourager les développeurs d'utiliser une distribution GNU/Linux native. De mon point de vue, un des intérêts d’installer GNU/Linux directement sur un ordinateur est d'avoir système d'exploitation le plus libre possible sur sa machine (car malheureusement le noyau Linux embarque des modules propriétaires comme des firmwares ou des BLOB). En utilisant GNU/Linux, Bash et OpenSSH sur Windows on fait un grand pas en arrière au niveau logiciel libre. L'utilisateur perd l'intérêt d'avoir un système libre, puisque GNU/Linux est virtualisé sur Windows, un système d'exploitation qui contient 50 millions de lignes de code propriétaire !
Si la libération de .NET Core sous licence MIT est bien une initiative open source, je vois bien moins en quoi l'ouverture de Visual Studio aux applications universelles et au développement pour Android est une initiative open source ?
Cette déclaration a cinq ans, donc l'espoir fait vivre. C'est possible que Microsoft sorte quelques briques de Windows en open source, pour réduire les coûts de développement. Mais le logiciel Windows utilisé par les utilisateurs finals restera un logiciel propriétaire, comme tous les logiciels Microsoft.
C'est juste une opération de communication de la Free Software Foundation pour montrer que finalement Microsoft n'est pas si aussi ouvert que Microsoft le prétend.
Microsoft n'a aucun intérêt à publier le code source de Windows. L'intérêt de Microsoft est d'enterrer le plus vite possible Windows 7 et que leurs utilisateurs passent à Windows 10 qui est un système d'exploitation bien plus efficace en pistage et aspiration des données personnelles des utilisateurs. Et si au passage de Windows 7 à Windows 10, Microsoft peut vendre quelques millions d'ordinateurs Surface, alors ça sera une bonne affaire pour eux, même si cela va augmenter considérablement leur emprunte carbone.le 27/01/2020 à 10:54 -
dragonofmercyMembre régulierL'engagement que vous prétendez avoir envers la communauté du logiciel librele 17/02/2020 à 6:58
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Se7h22Membre confirméEn principe quand on trouve une faille on la corrige, donc oui…
Ou alors vous confondez hackers/bidouilleurs et pirates ? Dans ce cas, vous pensez que les systèmes libres, tel que GNU/Linux, sont moins sécurisés qu'un système propriétaire ?le 25/02/2020 à 1:41 -
DennixMembre à l'essaiOpen Source ne veut pas dire forcément "libre". Mais un logiciel libre (GPL, GPL2 et GPL3) est toujours un code source ouvert. En réalité ces deux types de licences (logiciel libre et open source) ne sont pas toujours compatibles selon le "copyright" utilisé voire le "copyleft". Une version de windoze 7 qui serait diffusée sous une licence autre que "non libre" ou si l'OS devenait 100% libre, permettrait de vérifier d'où provient le code de l'OS (auparavant propriétaire) et s'il ne cache pas des portions de code source d'origine libre ou open source. La sécurité et la transparence a toujours été le côté obscur des systèmes propriétaires. Quel que soit l'OS libre ou logiciels libres, il permettent d'être "forkés" (dérivés). Que M. ou Mme Michu utilise un OS libre ou propriétaire n'a pas vraiment d'importance vu que les fonctionnalités sont souvent sous exploitées par des utilisateurs peu concernés par tel OS ou tels logiciels. Par contre un OS libre ou un logiciel libre protège les utilisateurs (selon 4 libertés) des dérives du logiciel propriétaire concernant la vie privée voire professionnelle. Le logiciel libre (free = libre) n'est pas systématiquement gratuit parce qu'il a un coût (développement, distribution, maintenance, etc .). Un logiciel propriétaire est pour ainsi dire "toujours payant" à cause de la licence fermée ou non libre qui impose seulement un droit d'utilisation. Un logiciel propriétaire peut-être également gratuit (free = gratuit). Quoi que l'on fasse avec un OS, un format ou un logiciel propriétaire, ça reste la propriété de l'éditeur. Et du coup l'utilisateur est privé de toutes les libertés fondamentales (logiciel propriétaire = logiciel privateur) telles que décrites par la Free Software Foundation https://www.fsf.org/ et l'Open Source Initiative https://opensource.org/.le 29/02/2020 à 13:56
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mattdefMembre avertiQuelle magnifique "fondation" qui chiale pour avoir le code source d'un OS qu'elle a critiqué et attaqué à tout bout de champs !le 27/01/2020 à 10:23
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Eric80Membre éclairé3 raisons en ordre croissant pour lesquelles Microsoft n ouvrira malheureusement PAS le code source de win7:
1) MS fait payer chèrement le support étendu de win7 aux entreprises et pays (2020-23), de plus en plus cher pour motiver les dits clients à passer à 10
2) à la louche, 80% du code source de win10 doit être celui issu de win7,
3) et raison la plus importante: la base de Windows sont les librairies win32. Win7 est l'OS le plus abouti sur win32.
Toute la stratégie de Microsoft depuis 20 ans est toutefois de se débarrasser petit à petit du win32: MS n a eu cesse de créer des wrapper autour de win32, afin de séparer le lien direct à l OS. UWP et .NET core sont les dernières itérations de cette stratégie, avec le panneau de configuration win10 retravaillés pour ne PAS dépendre DIRECTEMENT de win32.
Microsoft ne veut donc sûrement PAS mettre win32 en open source car cela continuerait à faire vivre les plus vieux morceaux de Windows que MS tente tant bien que mal de supprimer. Cela nuirait à toute la stratégie de MS qui tente de rendre win32 obsolète.
https://en.wikipedia.org/wiki/Windows_API
pour les explication des couches de Windows.le 03/02/2020 à 23:24 -
MadmacMembre extrêmement actifle 17/02/2020 à 6:47