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La fonction « Mettre à jour et éteindre » ne redémarre plus le PC depuis un correctif déployé sur Windows 11 25H2 : Windows 11 corrige enfin un bogue vieux d'une décennie mais multiplie les fiascos

Le , par Stéphane le calme

34PARTAGES

17  0 
Pendant plusieurs années, les utilisateurs de Windows ont vécu avec une bizarrerie aussi frustrante qu’incompréhensible : cliquer sur « Mettre à jour et arrêter » n’arrêtait pas toujours l’ordinateur. Au lieu de cela, le système redémarrait sournoisement pour finaliser les mises à jour avant de s’éteindre — un comportement souvent perçu comme une trahison logicielle. Avec la mise à jour 25H2 de Windows 11, Microsoft vient enfin de corriger cette anomalie. Et derrière cette correction en apparence mineure se cache une véritable refonte de la logique du système d’exploitation. À partir de Windows 11 25H2 Build 26200.7019 (ou 26100.7019 sur 24H2) et des versions plus récentes, votre PC s'éteindra enfin lorsque vous choisirez explicitement « Mettre à jour et éteindre ».

Pour quiconque a utilisé Windows depuis au moins Windows 10, la scène est familière : en fin de journée, on sélectionne « Mettre à jour et arrêter », l’écran s’éteint, et l’on quitte le bureau avec soulagement. Le lendemain, surprise : l’ordinateur s’allume tout seul dans la nuit, ou démarre automatiquement pour « terminer les mises à jour ». Ce comportement était lié à la manière dont Windows gérait historiquement le cycle de mise à jour du système : même lorsque l’utilisateur choisissait « Arrêter », Windows forçait un redémarrage complet afin d’appliquer certains composants critiques avant extinction.

La conséquence ? Des ordinateurs rallumés sans consentement, des laptops déchargés, et une incompréhension totale du sens du mot « arrêter ». Sur les forums Microsoft et Reddit, des milliers d’utilisateurs s’en plaignaient encore ces dernières années.

La mise à jour 25H2 : une correction discrète mais symbolique

Le correctif intégré à la build 25H2 de Windows 11 modifie profondément cette séquence. Désormais, lorsque l’on sélectionne « Mettre à jour et arrêter », le système applique les correctifs en tâche de fond, puis s’éteint sans passer par le cycle de redémarrage. En d’autres termes, la commande fait enfin ce qu’elle promet.

Microsoft indique que cette amélioration s’inscrit dans un ensemble plus vaste de changements apportés à la gestion de l’énergie et du service Windows Update. L’entreprise affirme avoir réécrit certaines parties du code responsable de la planification des mises à jour et de la gestion des dépendances système, afin que les redémarrages ne soient plus systématiques.

Selon les rapports des utilisateurs, les plaintes concernant ce bug remontent à 2021 sur les PC équipés de Windows 11 et Windows 10 (la date de sortie de ce système remonte à 2015). Bien sûr, les utilisateurs peuvent toujours éteindre manuellement leur PC à l'aide du bouton d'arrêt normal, mais le comportement parfois erratique du système d'exploitation a irrité les utilisateurs.

Microsoft n'a pas expliqué la cause de cette erreur. Cependant, les utilisateurs ont émis l'hypothèse que cela était dû au fait que le PC avait besoin d'être redémarré pour finaliser les mises à jour logicielles, ce qui pouvait entraîner le PC à ignorer par erreur la commande d'arrêt.

Sous Windows 11, téléchargez la mise à jour facultative KB5067036 dans Paramètres > Mise à jour et sécurité > Windows Update. Microsoft a également déclaré à qu'elle prévoyait de déployer un correctif général pour ce bug avec son Patch Tuesday du 11 novembre, qui devrait se télécharger automatiquement. Microsoft a mis fin au support de Windows 10, sa prolongation d'un an ne couvrant que les mises à jour de sécurité.

Un correctif qui ne fait pas oublier les désastres récents

L’objectif initial de la mise à jour 25H2 semblait banal : améliorer la compatibilité matérielle, renforcer la sécurité des pilotes et préparer le terrain pour les futurs PC dits “AI PCs”. En réalité, elle a plongé une partie des utilisateurs dans l’impossibilité totale d’utiliser les fonctions de dépannage de Windows.

Depuis le déploiement du correctif en octobre, de nombreux messages affluent sur les forums officiels de Microsoft et dans les forums spécialisés. Tous décrivent le même scénario : après installation, si Windows rencontre un problème et que l’utilisateur tente d’ouvrir le mode de récupération, aucun périphérique USB n’est reconnu. Le curseur reste immobile, les touches muettes, et le système de secours devient inutilisable.

Citation Envoyé par utilisateur
Pareil pour moi... Le clavier et la souris ont cessé de fonctionner après la dernière mise à jour (pré-25h2) en mode de récupération. Tout fonctionnait correctement avant la dernière mise à jour. Pensant que cela venait peut-être de mon combo sans fil, j'ai débranché tous les périphériques USB, branché un clavier/une souris filaires, redémarré Windows, appuyé sur SHIFT-RESTART, mais le clavier et la souris ne fonctionnaient toujours pas...

J'ai raté « l'ancienne » touche F8 lors du démarrage pour passer en mode sans échec...
Citation Envoyé par autre utilisateur
J'ai essentiellement le même problème. Après la dernière mise à jour, mon ordinateur de bureau démarrait jusqu'à l'écran de connexion, mais la souris et le clavier ne fonctionnaient pas, ce qui m'empêchait de saisir le code PIN pour accéder à Windows. J'ai redémarré et j'ai pu accéder au mode sans échec, mais la souris et le clavier ne fonctionnaient pas non plus dans ce mode. J'ai donc dû éteindre trois fois l'ordinateur et passer en mode de récupération, puis en démarrage avancé, afin de désinstaller la dernière mise à jour, ce qui a permis au clavier et à la souris de fonctionner à nouveau. Je me suis immédiatement connecté et j'ai suspendu les mises à jour. Je ne sais pas quel est le problème, peut-être s'agit-il d'une isolation du noyau où Windows bloque un ancien pilote et ne le laisse pas se charger pour l'USB.
Ce bug, apparemment lié à une mise à jour des pilotes HID (Human Interface Device) intégrés au noyau de WinRE, empêche toute interaction humaine avec l’environnement de réparation. En d’autres termes, le seul outil censé sauver Windows en cas de défaillance a été désactivé par Windows lui-même.

Microsoft a confirmé l'existence du bug, qui figure dans la liste des « Problèmes connus » de Windows 11 25H2. Microsoft précise que « ce problème affecte uniquement les périphériques USB dans WinRE après l'installation des mises à jour Windows publiées le 14 octobre 2025 », tout en confirmant qu'un correctif est en cours d'élaboration « dans les prochains jours ».

Donc, si vous n'avez pas encore effectué la mise à jour vers Windows 11 25H2, il est probablement préférable d'attendre que ce problème soit résolu. À moins que vous ne disposiez d'un clavier et d'une souris équipés de l'ancien connecteur PS/2 et d'une carte mère qui dispose encore de ces ports, qui sont de plus en plus rares.


Le Recovery Environment : un pilier vital devenu inopérant

Le Windows Recovery Environment (WinRE, environnement de récupération Windows) est un ensemble d'outils de dépannage intégrés à Windows pour réparer les problèmes qui empêchent le système de démarrer correctement. Il permet de lancer des options comme la réparation au démarrage, la restauration du système, la réinitialisation de l'ordinateur, l'accès à l'invite de commande et le mode sans échec. WinRE peut être lancé en passant par les paramètres de Windows ou en maintenant la touche Maj enfoncée tout en redémarrant l'ordinateur

Dans le cas présent, WinRE se lance bien… mais ne détecte plus les périphériques d’entrée USB.

Les conséquences sont dramatiques. Sans clavier ni souris, impossible de naviguer dans les menus de restauration ou de saisir le mot de passe BitLocker. Même les utilisateurs avancés, capables d’utiliser l’invite de commandes pour restaurer le système, se retrouvent bloqués avant même de pouvoir taper la moindre commande.

Certains ont trouvé des solutions de fortune : connecter un ancien clavier PS/2 (quand leur carte mère dispose encore du port), utiliser un hub avec compatibilité BIOS, ou créer un support de récupération externe sur un autre ordinateur. Mais pour l’immense majorité, c’est un mur infranchissable.

Le bug ne se limite pas à un périphérique ou un constructeur précis : tous les claviers et souris USB semblent concernés, qu’ils soient sans fil, Bluetooth avec dongle, ou câblés....
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Avatar de Anselme45
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 05/11/2025 à 7:24
Inutile de faire dans les grands discours!

La conclusion est simple:

windows 11 est devenu une "merde" sans nom où chaque mise à jour relève de la roulette russe avec 6 balles dans le barillet. Quoi qu'il fasse, l'utilisateur va se prendre une balle en pleine tête: Soit il a droit à une flopée de nouveaux bugs, soit il perd un peu plus le contrôle de son PC et celui de ses données qui sont systématiquement pompées pour enrichir la pseudo-IA de microsoft.

microsoft est devenu une usine à scandale, une entreprise qui foule au pied les droits de ses usagers, qui a effacer de son vocabulaire les mots "morale" et éthique", qui va même jusqu'à violer les règles et les lois établies sans le moindre remords... Les dirigeants actuels ont réussi ce qui était considéré comme étant impensable: Avoir un comportement et des agissements plus dégueulasses que le patron historique Bill Gates qui pourtant était un véritable champion du monde dans le domaine (J'invite le lecteur à lire l'histoire de la création et du développement des microsoft et apple, cela vaut le détour!).
9  0 
Avatar de jnspunk
Membre habitué https://www.developpez.com
Le 05/11/2025 à 5:23
Allez courage Microsoft, il y a encore le bug de la barre des tâches quand on allume un écran secondaire après le démarrage de Windows.

Accepter les mises à jour, c'est prendre le risque que les agents IA qui ont remplacé les employés de Microsoft mettent le bazar sur notre ordinateur, et refuser toutes les mises à jour c'est prendre le risque d'exposer son ordinateur à des failles de sécurité.
En gros on n'est pas dans la merde, vivement que cette bulle de l'IA éclate.
8  0 
Avatar de OuftiBoy
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 05/11/2025 à 16:08
à tous,

Perso, je pense que le nœud du problème, c'est qu'un OS devrait rester un OS, faire ce que doit faire un OS, et ne pas faire ce que ne doit pas faire un OS. J'ai vu passer une multitude d'OS (Kernel du C64, de multiples versions du DOS, toutes les "versions" de Windows, pas mal de "Distro" Linux, mais aussi des OS "real-time" (QNX, FreeRTOS, µC/OS 2, embOS)). J'ai moi-même développé un RTOS pour des petits systèmes embarqués.

Ce que j'ai constaté, c'est qu'il y a bien longtemps, un OS restait cantonné dans son rôle, celui de permettre à un utilisateur de lancer une ou des applications, et d'offrir une couche "la plus fine possible" entre ces applications et le matériel. Puis, petit à petit, pour des raisons commerciales principalement, une lente dérive s'est mise en route. Les OS ont grossis, non pas par nécessité, mais simplement pour "changer" pour "changer", prendre en charge des pans entiers dont il ne devrait pas se mêler, et devenir obèses.

Les "petits" RTOS sont moins touchés, car s'ils se plante, cela peut être dramatique. Pour un OS "Desktop" (et je ne partage pas cet avis), ont a trouvé "normal" qu'il "plante" (souvent ou rarement, selon les cas). Un OS, ce n'est pas un logiciel comme un autre, mais ils sont gérés de plus en plus de la même manière, alors que la priorité des priorités, c'est qu'il doit avant tout être "stable", "sécurisé" et "ne pas comporter de bug".

Si je prend une analogie, un "marteau" est fait pour enfoncer un clou, puis un "nouveau marteau" intègre un tournevis dans son manche, le suivant permet de "détecter le type de visse", et de faire sortir le bon tournevis du manche. Puis, la version suivante doit se connecter à un "compte" pour avoir automatiquement "le meilleur des meilleurs marteau" (détection de nouvelle visses, différentes vitesses). Puis dans une des mises à jour, le "marteau" détecte le nombre de clous enfoncé et de visses vissées. Puisqu'il faut bien vendre des nouveaux marteaux, un puceau du "marketing" a la bonne idée de pouvoir utiliser le marteau comme une fourchette et/ou un couteau. Son ami le "commercial" a lui l'idée de génie d'ajouter la fonction "scie", "découpe" et "sex-toy" au passage.

Si on tape trop fort sur un clou, les autres "fonctions" de ce marteau commencent a déconner, mais le contrat de 2000 pages précisait pourtant bien que si on l'avait utilisé comme un marteau, en "tapant" avec la force "adéquate", la fonction "sex-toy" n'aurait pas automatiquement sorti en même temps la fonction "scie & découpe" (oui, c'est combiné dans le nouveau modèle).

Puis, comme c'est à la mode, ont a droit au robot-marteau avec fonction IA intégrée. Là c'est le top du top...

Faut dès lors pas s'étonner de recevoir de "temps en temps", un coup de marteau sur le gros orteil, confondu avec un clou par l'IA qui a "Halluciné".

Bon, j'arrête là...

BàV et Peace & Love.
5  0 
Avatar de kain_tn
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 05/11/2025 à 20:24
Citation Envoyé par OuftiBoy Voir le message
à tous,

Perso, je pense que le nœud du problème, c'est qu'un OS devrait rester un OS, faire ce que doit faire un OS, et ne pas faire ce que ne doit pas faire un OS. J'ai vu passer une multitude d'OS (Kernel du C64, de multiples versions du DOS, toutes les "versions" de Windows, pas mal de "Distro" Linux, mais aussi des OS "real-time" (QNX, FreeRTOS, µC/OS 2, embOS)). J'ai moi-même développé un RTOS pour des petits systèmes embarqués.

Ce que j'ai constaté, c'est qu'il y a bien longtemps, un OS restait cantonné dans son rôle, celui de permettre à un utilisateur de lancer une ou des applications, et d'offrir une couche "la plus fine possible" entre ces applications et le matériel. Puis, petit à petit, pour des raisons commerciales principalement, une lente dérive s'est mise en route. Les OS ont grossis, non pas par nécessité, mais simplement pour "changer" pour "changer", prendre en charge des pans entiers dont il ne devrait pas se mêler, et devenir obèses.

Les "petits" RTOS sont moins touchés, car s'ils se plante, cela peut être dramatique. Pour un OS "Desktop" (et je ne partage pas cet avis), ont a trouvé "normal" qu'il "plante" (souvent ou rarement, selon les cas). Un OS, ce n'est pas un logiciel comme un autre, mais ils sont gérés de plus en plus de la même manière, alors que la priorité des priorités, c'est qu'il doit avant tout être "stable", "sécurisé" et "ne pas comporter de bug".

Si je prend une analogie, un "marteau" est fait pour enfoncer un clou, puis un "nouveau marteau" intègre un tournevis dans son manche, le suivant permet de "détecter le type de visse", et de faire sortir le bon tournevis du manche. Puis, la version suivante doit se connecter à un "compte" pour avoir automatiquement "le meilleur des meilleurs marteau" (détection de nouvelle visses, différentes vitesses). Puis dans une des mises à jour, le "marteau" détecte le nombre de clous enfoncé et de visses vissées. Puisqu'il faut bien vendre des nouveaux marteaux, un puceau du "marketing" a la bonne idée de pouvoir utiliser le marteau comme une fourchette et/ou un couteau. Son ami le "commercial" a lui l'idée de génie d'ajouter la fonction "scie", "découpe" et "sex-toy" au passage.

Si on tape trop fort sur un clou, les autres "fonctions" de ce marteau commencent a déconner, mais le contrat de 2000 pages précisait pourtant bien que si on l'avait utilisé comme un marteau, en "tapant" avec la force "adéquate", la fonction "sex-toy" n'aurait pas automatiquement sorti en même temps la fonction "scie & découpe" (oui, c'est combiné dans le nouveau modèle).

Puis, comme c'est à la mode, ont a droit au robot-marteau avec fonction IA intégrée. Là c'est le top du top...

Faut dès lors pas s'étonner de recevoir de "temps en temps", un coup de marteau sur le gros orteil, confondu avec un clou par l'IA qui a "Halluciné".

Bon, j'arrête là...

BàV et Peace & Love.
C'est une analyse intéressante et très pertinente, je trouve.

Après, pour Windows, je me demande tout simplement si on n'est pas passé d'un OS avec des fonctions de spywares à un Spyware qui fait semblant d'être un OS... La priorité de Microsoft a tout simplement changé: ils ne s'embêtent plus.
5  0 
Avatar de fred1599
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 05/11/2025 à 0:22
Hello,

Souvent je lis les articles sans vraiment les prendre en compte, tout simplement parce-que chaque membre aura sa propre idée, ses propres convictions mais aussi ses propres expériences.

Ce qui m'intéresse dans cet article et qui sort du lots des articles sur developpez.net, c'est que vous vous appuyez clairement sur les difficultés concrètes des utilisateurs Windows.

Votre analyse des récents déboires de Windows 11, bien qu'elle pointe à juste titre vers un "fiasco" de la mise à jour, contient une incohérence fondamentale.

Elle conflate deux bogues distincts et, en réalité, opposés, ce qui l'amène à utiliser un témoignage d'utilisateur qui contredit sa propre thèse.

1. La thèse de l'article : la panne de l'environnement de récupération (WinRE)

L'argument central de votre article est que la mise à jour a rendu l'environnement de récupération (WinRE) inutilisable. Vous écrivez très clairement :

"Tous décrivent le même scénario : après installation, si Windows rencontre un problème et que l'utilisateur tente d'ouvrir le mode de récupération, aucun périphérique USB n'est reconnu."
Vous décrivez ensuite les conséquences dramatiques de cette panne, qui empêche toute réparation, restauration ou même la saisie d'un mot de passe BitLocker. Ce bogue est réel, largement documenté, et correspond au témoignage de votre "premier utilisateur". C'est une défaillance critique des pilotes USB uniquement dans l'environnement WinRE.

2. Le témoignage contradictoire

Là où votre argumentation s'effondre, c'est lorsque vous tentez de la renforcer en citant le "autre utilisateur". Vous le présentez comme un exemple supplémentaire de cette panne de WinRE, or il décrit l'exact opposé.

Voici ce que cet utilisateur déclare :

"J'ai donc dû éteindre trois fois l'ordinateur et passer en mode de récupération, puis en démarrage avancé, afin de désinstaller la dernière mise à jour, ce qui a permis au clavier et à la souris de fonctionner à nouveau."
L'incohérence est flagrante :

  • Votre thèse affirme : L'environnement de récupération (WinRE) est "inopérant" et "inutilisable".
  • Le témoin affirme : L'environnement de récupération (WinRE) a été sa seule et unique solution fonctionnelle. Il a pu y "naviguer" ("passer en démarrage avancé") et y effectuer une action complexe ("désinstaller la dernière mise à jour").


3. Le véritable problème (ignoré par l'article)

Ce "autre utilisateur" n'a pas été victime de la panne de WinRE. Il a été victime d'un bogue distinct, non officiellement reconnu par Microsoft, mais infiniment plus grave : une panne totale des périphériques USB sur l'écran de connexion de l'OS principal.

Son témoignage est crucial car il contient deux indices que votre article ne relève pas :

  • La panne de l'OS principal : Son clavier et sa souris ne fonctionnaient pas "...sur l'écran de connexion", l'empêchant de "saisir le code PIN".
  • La panne du Mode Sans Échec : Il précise que "...la souris et le clavier ne fonctionnaient pas non plus dans ce mode."


L'échec en Mode Sans Échec est l'indice diagnostique clé. Il prouve que la défaillance ne vient pas d'un logiciel tiers, mais se situe au niveau le plus bas du système : le noyau (Kernel).

4. La véritable hypothèse : l'Isolation du Noyau

En mélangeant ces deux bogues, votre article rate l'information la plus importante fournie par ce témoin : son hypothèse sur l'isolation du noyau.

Il écrit :

"Je ne sais pas quel est le problème, peut-être s'agit-il d'une isolation du noyau où Windows bloque un ancien pilote et ne le laisse pas se charger pour l'USB."
Cette hypothèse, loin d'être anodine, est techniquement la cause la plus probable de sa panne. Il est très vraisemblable que la mise à jour de sécurité ait forcé l'activation de l'Intégrité de la Mémoire (HVCI). Ce faisant, cette politique de sécurité a bloqué un pilote de contrôleur USB existant sur sa machine, le jugeant "ancien" ou incompatible.

Une seconde hypothèse, tout aussi probable et également liée au noyau, est que la mise à jour ait forcé l'installation d'un nouveau pilote de contrôleur hôte xHCI générique de Microsoft, qui s'est avéré défectueux et incompatible avec son matériel.

Conclusion

En résumé, votre article tente d'utiliser le témoignage d'un utilisateur dont l'OS principal était en panne (mais WinRE fonctionnait) pour prouver une thèse selon laquelle WinRE était en panne (mais l'OS principal fonctionnait). C'est une contradiction directe qui invalide l'analyse de la situation de cet utilisateur.

Le véritable "fiasco" est double : Microsoft a non seulement déployé un bogue qui casse l'outil de réparation (la panne de WinRE), mais aussi un bogue de noyau bien plus grave qui verrouille des utilisateurs hors de leur propre système (la panne de l'écran de connexion). Votre article, en les confondant, passe à côté de la gravité et de la complexité technique de ce second problème.

Comment une entreprise de cette envergure peut-elle laisser subsister un comportement aussi incohérent pendant aussi longtemps ?
Ce dysfonctionnement ne résulte pas d'une négligence, mais d'un conflit entre deux priorités techniques antagonistes. D'un côté, l'expérience utilisateur exige que le bouton « Arrêter » signifie réellement « Arrêter ». De l'autre, l'architecture système impose que les mises à jour critiques s'appliquent avant l'extinction pour garantir l'intégrité du système au prochain démarrage. Pendant des années, la priorité de l'ingénieur a prévalu sur celle de l'utilisateur, car éteindre le système sans appliquer ces composants essentiels aurait pu laisser le système dans un état instable ou corrompu. Ce comportement persistant illustre une limitation architecturale profonde, symptôme de « dette technique » accumulée. La véritable solution aurait nécessité une refonte complète de la logique du système d'exploitation, un travail colossal qu'il s'est avéré techniquement plus simple de contourner que d'entreprendre.

Faut-il repenser complètement la philosophie des mises à jour automatiques dans les systèmes d'exploitation ?
Oui, absolument. Bien que la philosophie des mises à jour automatiques soit justifiée par les désastres sécuritaires de l'ère Windows XP, son implémentation monolithique actuelle est devenue problématique. Le véritable enjeu réside dans la distribution de paquets regroupant des éléments disparates : un même paquet peut contenir simultanément un correctif de sécurité vital, une mise à jour de pilote défectueuse et un renforcement de politique de sécurité. L'utilisateur n'a aucune granularité de choix et doit accepter ou refuser l'ensemble du paquet. Une approche différenciée s'impose : les mises à jour de sécurité critiques devraient rester obligatoires, tandis que les mises à jour de pilotes et les améliorations fonctionnelles devraient être optionnelles ou différables. Cette séparation permettrait d'éviter que Windows ne devienne son propre facteur de risque.

Peut-on encore faire confiance à une interface qui ne reflète pas fidèlement ce que le système exécute réellement ?
Non. Cela touche au contrat fondamental de confiance en interface utilisateur. Si le bouton « Arrêter » n'arrête pas le système, cette micro-trahison demeure agaçante mais aux conséquences minimes. En revanche, lorsqu'une interface affirme « Installez cette mise à jour pour protéger votre système » et que cette mise à jour cause une défaillance majeure, il s'agit d'une macro-trahison qui rompt le pacte de confiance entre l'utilisateur et le système. Cette rupture de promesse transforme l'interface elle-même en source de danger plutôt qu'en garante de sécurité.
4  1 
Avatar de d_d_v
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 05/11/2025 à 9:27
Le problème à la base, c'est d'avoir des mises à jour constamment. L'existence d'internet à haut débit est devenu le prétexte de ne jamais finaliser le système d'exploitation: on laisse les pigeons utilisateurs découvrir les bugs, et ensuite, hop nouvelle mise à jour. A l'époque de Windows 2000/XP, on avait 1 ou 2 services pack par an, qu'on pouvait installer quand on voulait.
2  0 
Avatar de Gluups
Membre expert https://www.developpez.com
Le 05/11/2025 à 14:38
Citation Envoyé par edgarjacobs Voir le message
Depuis quand un gafam fait-il quelque chose d'illégal (aux états unis) ?
Note bien que Macron non plus n'est pas illégal, puisque c'est lui qui fait les lois.

Alors je simplifie un poil, chaque président modifie la constitution pour autoriser les saloperies faites par son successeur.

Par exemple, Sarkozy a supprimé l'article sur la trahison, de façon que Hollande puisse se dire ennemi de la finance.
2  0 
Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 05/11/2025 à 8:33
Citation Envoyé par Anselme45 Voir le message
Inutile de faire dans les grands discours!

La conclusion est simple:

windows 11 est devenu une "merde" sans nom où chaque mise à jour relève de la roulette russe avec 6 balles dans le barillet. Quoi qu'il fasse, l'utilisateur va se prendre une balle en pleine tête: Soit il a droit à une flopée de nouveaux bugs,
en dehors de l'ia et collecte de donnée, tous les os ont ce probleme. Un os c'est devenue très complexe et "la roulette russe" a chaque maj je l'ai aussi sur linux, macos et même android, j'ai déjà eu des problèmes avec une maj.
Peut être chromeos est plus fiable (je connais pas) vu que c'est juste un "navigateur web" en plein écran.

En pro même chose, j'ai déjà eu des upgrades qui sont mal passé sur mes clusters en redhat/centos/debian/ubuntu server.

soit il perd un peu plus le contrôle de son PC et celui de ses données qui sont systématiquement pompées pour enrichir la pseudo-IA de microsoft.
Pour le grand publique c'est pareil partous: windows, macos, android, chromeos.

Meme linux y passent tout doucement, alors ok c'est très loin du niveau de windows, mais ubuntu tu perds par exemple de plus en plus le contrôle chaque années et je le vois.
Plus de /dev/mem librement ouvert comme avant, l’UEFI Secure Boot empêche de charger des modules non signés (rien a voir avec linux ok), certaines distributions empêchent les accès directs à certaines interfaces (USB, PCI, etc.) sans passer par des couches d’abstraction.
Même pour des devs root, systemd, udev et les sandbox de Flatpak ou Snap ajoutent des restrictions.
1  0 
Avatar de foetus
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 05/11/2025 à 9:57
Citation Envoyé par d_d_v Voir le message
A l'époque de Windows 2000/XP, on avait 1 ou 2 services pack par an, qu'on pouvait installer quand on voulait.
Ce n'est pas vrai tous les deuxièmes mardis de chaque mois, tu avais des mises à jour, Patch Tuesday (<- lien Wikipédia en français)
Les service packs étaient juste 1 mélange de ces patches + pilotes + éventuellement de nouvelles fonctionnalités comme l'antivirus et le pare-feu de XP (SP 2)

lis la page Wikipédia c'est bien détaillé. L'avantage, les administrateurs pouvaient planifier pour faire les tests et les déploiements (jour fixe)
Mais l'inconvénient, les mises à jour n'étaient pas assez rapides (surtout pour les failles "zero day", et tout le monde se moquait de Microsoft même Linux )
Il y avait aussi la bande passante parce que tout le monde téléchargeait les mises à jour en même temps.
1  0 
Avatar de Gluups
Membre expert https://www.developpez.com
Le 05/11/2025 à 17:58
Citation Envoyé par OuftiBoy Voir le message
et "sex-toy" au passage.

Si on tape trop fort sur un clou
À préciser que faire les deux à la fois est conseillé plutôt aux plus masos ...
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