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La fonction « Mettre à jour et éteindre » ne redémarre plus le PC depuis un correctif déployé sur Windows 11 25H2 : Windows 11 corrige enfin un bogue vieux d'une décennie mais multiplie les fiascos

Le , par Stéphane le calme

76PARTAGES

17  0 
Pendant plusieurs années, les utilisateurs de Windows ont vécu avec une bizarrerie aussi frustrante qu’incompréhensible : cliquer sur « Mettre à jour et arrêter » n’arrêtait pas toujours l’ordinateur. Au lieu de cela, le système redémarrait sournoisement pour finaliser les mises à jour avant de s’éteindre — un comportement souvent perçu comme une trahison logicielle. Avec la mise à jour 25H2 de Windows 11, Microsoft vient enfin de corriger cette anomalie. Et derrière cette correction en apparence mineure se cache une véritable refonte de la logique du système d’exploitation. À partir de Windows 11 25H2 Build 26200.7019 (ou 26100.7019 sur 24H2) et des versions plus récentes, votre PC s'éteindra enfin lorsque vous choisirez explicitement « Mettre à jour et éteindre ».

Pour quiconque a utilisé Windows depuis au moins Windows 10, la scène est familière : en fin de journée, on sélectionne « Mettre à jour et arrêter », l’écran s’éteint, et l’on quitte le bureau avec soulagement. Le lendemain, surprise : l’ordinateur s’allume tout seul dans la nuit, ou démarre automatiquement pour « terminer les mises à jour ». Ce comportement était lié à la manière dont Windows gérait historiquement le cycle de mise à jour du système : même lorsque l’utilisateur choisissait « Arrêter », Windows forçait un redémarrage complet afin d’appliquer certains composants critiques avant extinction.

La conséquence ? Des ordinateurs rallumés sans consentement, des laptops déchargés, et une incompréhension totale du sens du mot « arrêter ». Sur les forums Microsoft et Reddit, des milliers d’utilisateurs s’en plaignaient encore ces dernières années.

La mise à jour 25H2 : une correction discrète mais symbolique

Le correctif intégré à la build 25H2 de Windows 11 modifie profondément cette séquence. Désormais, lorsque l’on sélectionne « Mettre à jour et arrêter », le système applique les correctifs en tâche de fond, puis s’éteint sans passer par le cycle de redémarrage. En d’autres termes, la commande fait enfin ce qu’elle promet.

Microsoft indique que cette amélioration s’inscrit dans un ensemble plus vaste de changements apportés à la gestion de l’énergie et du service Windows Update. L’entreprise affirme avoir réécrit certaines parties du code responsable de la planification des mises à jour et de la gestion des dépendances système, afin que les redémarrages ne soient plus systématiques.

Selon les rapports des utilisateurs, les plaintes concernant ce bug remontent à 2021 sur les PC équipés de Windows 11 et Windows 10 (la date de sortie de ce système remonte à 2015). Bien sûr, les utilisateurs peuvent toujours éteindre manuellement leur PC à l'aide du bouton d'arrêt normal, mais le comportement parfois erratique du système d'exploitation a irrité les utilisateurs.

Microsoft n'a pas expliqué la cause de cette erreur. Cependant, les utilisateurs ont émis l'hypothèse que cela était dû au fait que le PC avait besoin d'être redémarré pour finaliser les mises à jour logicielles, ce qui pouvait entraîner le PC à ignorer par erreur la commande d'arrêt.

Sous Windows 11, téléchargez la mise à jour facultative KB5067036 dans Paramètres > Mise à jour et sécurité > Windows Update. Microsoft a également déclaré à qu'elle prévoyait de déployer un correctif général pour ce bug avec son Patch Tuesday du 11 novembre, qui devrait se télécharger automatiquement. Microsoft a mis fin au support de Windows 10, sa prolongation d'un an ne couvrant que les mises à jour de sécurité.

Un correctif qui ne fait pas oublier les désastres récents

L’objectif initial de la mise à jour 25H2 semblait banal : améliorer la compatibilité matérielle, renforcer la sécurité des pilotes et préparer le terrain pour les futurs PC dits “AI PCs”. En réalité, elle a plongé une partie des utilisateurs dans l’impossibilité totale d’utiliser les fonctions de dépannage de Windows.

Depuis le déploiement du correctif en octobre, de nombreux messages affluent sur les forums officiels de Microsoft et dans les forums spécialisés. Tous décrivent le même scénario : après installation, si Windows rencontre un problème et que l’utilisateur tente d’ouvrir le mode de récupération, aucun périphérique USB n’est reconnu. Le curseur reste immobile, les touches muettes, et le système de secours devient inutilisable.

Citation Envoyé par utilisateur
Pareil pour moi... Le clavier et la souris ont cessé de fonctionner après la dernière mise à jour (pré-25h2) en mode de récupération. Tout fonctionnait correctement avant la dernière mise à jour. Pensant que cela venait peut-être de mon combo sans fil, j'ai débranché tous les périphériques USB, branché un clavier/une souris filaires, redémarré Windows, appuyé sur SHIFT-RESTART, mais le clavier et la souris ne fonctionnaient toujours pas...

J'ai raté « l'ancienne » touche F8 lors du démarrage pour passer en mode sans échec...
Citation Envoyé par autre utilisateur
J'ai essentiellement le même problème. Après la dernière mise à jour, mon ordinateur de bureau démarrait jusqu'à l'écran de connexion, mais la souris et le clavier ne fonctionnaient pas, ce qui m'empêchait de saisir le code PIN pour accéder à Windows. J'ai redémarré et j'ai pu accéder au mode sans échec, mais la souris et le clavier ne fonctionnaient pas non plus dans ce mode. J'ai donc dû éteindre trois fois l'ordinateur et passer en mode de récupération, puis en démarrage avancé, afin de désinstaller la dernière mise à jour, ce qui a permis au clavier et à la souris de fonctionner à nouveau. Je me suis immédiatement connecté et j'ai suspendu les mises à jour. Je ne sais pas quel est le problème, peut-être s'agit-il d'une isolation du noyau où Windows bloque un ancien pilote et ne le laisse pas se charger pour l'USB.
Ce bug, apparemment lié à une mise à jour des pilotes HID (Human Interface Device) intégrés au noyau de WinRE, empêche toute interaction humaine avec l’environnement de réparation. En d’autres termes, le seul outil censé sauver Windows en cas de défaillance a été désactivé par Windows lui-même.

Microsoft a confirmé l'existence du bug, qui figure dans la liste des « Problèmes connus » de Windows 11 25H2. Microsoft précise que « ce problème affecte uniquement les périphériques USB dans WinRE après l'installation des mises à jour Windows publiées le 14 octobre 2025 », tout en confirmant qu'un correctif est en cours d'élaboration « dans les prochains jours ».

Donc, si vous n'avez pas encore effectué la mise à jour vers Windows 11 25H2, il est probablement préférable d'attendre que ce problème soit résolu. À moins que vous ne disposiez d'un clavier et d'une souris équipés de l'ancien connecteur PS/2 et d'une carte mère qui dispose encore de ces ports, qui sont de plus en plus rares.


Le Recovery Environment : un pilier vital devenu inopérant

Le Windows Recovery Environment (WinRE, environnement de récupération Windows) est un ensemble d'outils de dépannage intégrés à Windows pour réparer les problèmes qui empêchent le système de démarrer correctement. Il permet de lancer des options comme la réparation au démarrage, la restauration du système, la réinitialisation de l'ordinateur, l'accès à l'invite de commande et le mode sans échec. WinRE peut être lancé en passant par les paramètres de Windows ou en maintenant la touche Maj enfoncée tout en redémarrant l'ordinateur

Dans le cas présent, WinRE se lance bien… mais ne détecte plus les périphériques d’entrée USB.

Les conséquences sont dramatiques. Sans clavier ni souris, impossible de naviguer dans les menus de restauration ou de saisir le mot de passe BitLocker. Même les utilisateurs avancés, capables d’utiliser l’invite de commandes pour restaurer le système, se retrouvent bloqués avant même de pouvoir taper la moindre commande.

Certains ont trouvé des solutions de fortune : connecter un ancien clavier PS/2 (quand leur carte mère dispose encore du port), utiliser un hub avec compatibilité BIOS, ou créer un support de récupération externe sur un autre ordinateur. Mais pour l’immense majorité, c’est un mur infranchissable.

Le bug ne se limite pas à un périphérique ou un constructeur précis : tous les claviers et souris USB semblent concernés, qu’ils soient sans fil, Bluetooth avec dongle, ou câblés....
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Avatar de Anselme45
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 23/11/2025 à 8:21
Il est amusant de constater qu'en juillet dernier, la société affirmait que Windows 11 24H2 était la version Windows la plus fiable jamais conçue.
Personnellement, il y a longtemps que les dérives et mensonges de microsoft ne m'AMUSENT plus!

Par conséquent, un correctif doit être publié dès que possible
Et je suppose que microsoft en profitera pour y installer un peu plus d'IA que les utilisateurs ne veulent pas et un peu plus de bugs!!!
16  0 
Avatar de Anselme45
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 05/11/2025 à 7:24
Inutile de faire dans les grands discours!

La conclusion est simple:

windows 11 est devenu une "merde" sans nom où chaque mise à jour relève de la roulette russe avec 6 balles dans le barillet. Quoi qu'il fasse, l'utilisateur va se prendre une balle en pleine tête: Soit il a droit à une flopée de nouveaux bugs, soit il perd un peu plus le contrôle de son PC et celui de ses données qui sont systématiquement pompées pour enrichir la pseudo-IA de microsoft.

microsoft est devenu une usine à scandale, une entreprise qui foule au pied les droits de ses usagers, qui a effacer de son vocabulaire les mots "morale" et éthique", qui va même jusqu'à violer les règles et les lois établies sans le moindre remords... Les dirigeants actuels ont réussi ce qui était considéré comme étant impensable: Avoir un comportement et des agissements plus dégueulasses que le patron historique Bill Gates qui pourtant était un véritable champion du monde dans le domaine (J'invite le lecteur à lire l'histoire de la création et du développement des microsoft et apple, cela vaut le détour!).
9  0 
Avatar de jnspunk
Membre habitué https://www.developpez.com
Le 05/11/2025 à 5:23
Allez courage Microsoft, il y a encore le bug de la barre des tâches quand on allume un écran secondaire après le démarrage de Windows.

Accepter les mises à jour, c'est prendre le risque que les agents IA qui ont remplacé les employés de Microsoft mettent le bazar sur notre ordinateur, et refuser toutes les mises à jour c'est prendre le risque d'exposer son ordinateur à des failles de sécurité.
En gros on n'est pas dans la merde, vivement que cette bulle de l'IA éclate.
8  0 
Avatar de Anselme45
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 02/12/2025 à 9:12
ne mise à jour Windows a endommagé le bouton de connexion : Microsoft recommande de cliquer à l'endroit où il se trouvait auparavant,
l'icône étant simplement devenue... invisible

L’absurdité technologique a parfois un goût amer,
Et oui, l'IA n'a que le nom d'être intelligente et n'a pas de yeux!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Quand on vire les êtres humains appelés "testeurs" pour les remplacer par une IA qui ne dispose pas des 5 sens qui sont la base du fonctionnement humain, vous vous retrouvez avec un bug que le premier crétin venu aurait détecté: "Mais... Il est où le bouton???"

Dans le cas de microsoft, ce n'est pas la technologie qui est "absurde", c'est la politique de ses décideurs qui l'est!!!

Eh! Les comiques! Vous vendez un OS à destination des êtres humains, le minimum d'un test est de s'assurer que le produit est adapté à l'utilisateur final

---

Petite question pour les grands stratèges de microsoft: Comme vous êtes en train de transformer votre "win11 & Cie" en un produit qui n'est pas adapté au besoin d'un être humain normalement constitué, vous comptez la vendre à qui votre m... (mot de 5 lettres scatologique) "agentique"???
10  2 
Avatar de Jipété
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 23/11/2025 à 10:30
Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Et vous ?

Microsoft peut-il encore garantir la stabilité de Windows 11 alors que des composants centraux du Shell s’effondrent après une simple mise à jour ?
NON

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
La cadence actuelle de déploiement des mises à jour Windows est-elle devenue incompatible avec une véritable qualité logicielle ?
Oui

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Les entreprises devraient-elles retarder leurs migrations vers Windows 11 tant que Microsoft n’a pas prouvé que ces problèmes sont durablement corrigés ?
Oui

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
L’architecture moderne de Windows, hyper-dépendante de XAML et de composants dynamiques, est-elle en train de devenir trop fragile pour un OS utilisé en environnement critique ?
Oui

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Assiste-t-on à une crise de confiance comparable à celle de Windows Vista, mais à l’échelle d’un OS utilisé massivement en entreprise ?
Oui.

Quelle honte, ce pataquès...
7  0 
Avatar de Ti-Slackeux
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 23/11/2025 à 17:16
Citation Envoyé par Gluups Voir le message
Bah, quand on demande "est-ce que Macron se fout du monde ?", tout le monde connaît la réponse, pas vrai ?

Ça n'empêche pas de poser la question, comme quand un moteur est en panne, l'utilisateur ne peut pas s'empêcher de tourner la clef de contact de temps en temps, des fois que cette fois-ci ...
Si on pouvait éviter de rabattre de la politique à chaque fois çà serait bien. Y'a des forums pour çà.

Mes deux cents,
8  1 
Avatar de OuftiBoy
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 05/11/2025 à 16:08
à tous,

Perso, je pense que le nœud du problème, c'est qu'un OS devrait rester un OS, faire ce que doit faire un OS, et ne pas faire ce que ne doit pas faire un OS. J'ai vu passer une multitude d'OS (Kernel du C64, de multiples versions du DOS, toutes les "versions" de Windows, pas mal de "Distro" Linux, mais aussi des OS "real-time" (QNX, FreeRTOS, µC/OS 2, embOS)). J'ai moi-même développé un RTOS pour des petits systèmes embarqués.

Ce que j'ai constaté, c'est qu'il y a bien longtemps, un OS restait cantonné dans son rôle, celui de permettre à un utilisateur de lancer une ou des applications, et d'offrir une couche "la plus fine possible" entre ces applications et le matériel. Puis, petit à petit, pour des raisons commerciales principalement, une lente dérive s'est mise en route. Les OS ont grossis, non pas par nécessité, mais simplement pour "changer" pour "changer", prendre en charge des pans entiers dont il ne devrait pas se mêler, et devenir obèses.

Les "petits" RTOS sont moins touchés, car s'ils se plante, cela peut être dramatique. Pour un OS "Desktop" (et je ne partage pas cet avis), ont a trouvé "normal" qu'il "plante" (souvent ou rarement, selon les cas). Un OS, ce n'est pas un logiciel comme un autre, mais ils sont gérés de plus en plus de la même manière, alors que la priorité des priorités, c'est qu'il doit avant tout être "stable", "sécurisé" et "ne pas comporter de bug".

Si je prend une analogie, un "marteau" est fait pour enfoncer un clou, puis un "nouveau marteau" intègre un tournevis dans son manche, le suivant permet de "détecter le type de visse", et de faire sortir le bon tournevis du manche. Puis, la version suivante doit se connecter à un "compte" pour avoir automatiquement "le meilleur des meilleurs marteau" (détection de nouvelle visses, différentes vitesses). Puis dans une des mises à jour, le "marteau" détecte le nombre de clous enfoncé et de visses vissées. Puisqu'il faut bien vendre des nouveaux marteaux, un puceau du "marketing" a la bonne idée de pouvoir utiliser le marteau comme une fourchette et/ou un couteau. Son ami le "commercial" a lui l'idée de génie d'ajouter la fonction "scie", "découpe" et "sex-toy" au passage.

Si on tape trop fort sur un clou, les autres "fonctions" de ce marteau commencent a déconner, mais le contrat de 2000 pages précisait pourtant bien que si on l'avait utilisé comme un marteau, en "tapant" avec la force "adéquate", la fonction "sex-toy" n'aurait pas automatiquement sorti en même temps la fonction "scie & découpe" (oui, c'est combiné dans le nouveau modèle).

Puis, comme c'est à la mode, ont a droit au robot-marteau avec fonction IA intégrée. Là c'est le top du top...

Faut dès lors pas s'étonner de recevoir de "temps en temps", un coup de marteau sur le gros orteil, confondu avec un clou par l'IA qui a "Halluciné".

Bon, j'arrête là...

BàV et Peace & Love.
6  0 
Avatar de kain_tn
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 05/11/2025 à 20:24
Citation Envoyé par OuftiBoy Voir le message
à tous,

Perso, je pense que le nœud du problème, c'est qu'un OS devrait rester un OS, faire ce que doit faire un OS, et ne pas faire ce que ne doit pas faire un OS. J'ai vu passer une multitude d'OS (Kernel du C64, de multiples versions du DOS, toutes les "versions" de Windows, pas mal de "Distro" Linux, mais aussi des OS "real-time" (QNX, FreeRTOS, µC/OS 2, embOS)). J'ai moi-même développé un RTOS pour des petits systèmes embarqués.

Ce que j'ai constaté, c'est qu'il y a bien longtemps, un OS restait cantonné dans son rôle, celui de permettre à un utilisateur de lancer une ou des applications, et d'offrir une couche "la plus fine possible" entre ces applications et le matériel. Puis, petit à petit, pour des raisons commerciales principalement, une lente dérive s'est mise en route. Les OS ont grossis, non pas par nécessité, mais simplement pour "changer" pour "changer", prendre en charge des pans entiers dont il ne devrait pas se mêler, et devenir obèses.

Les "petits" RTOS sont moins touchés, car s'ils se plante, cela peut être dramatique. Pour un OS "Desktop" (et je ne partage pas cet avis), ont a trouvé "normal" qu'il "plante" (souvent ou rarement, selon les cas). Un OS, ce n'est pas un logiciel comme un autre, mais ils sont gérés de plus en plus de la même manière, alors que la priorité des priorités, c'est qu'il doit avant tout être "stable", "sécurisé" et "ne pas comporter de bug".

Si je prend une analogie, un "marteau" est fait pour enfoncer un clou, puis un "nouveau marteau" intègre un tournevis dans son manche, le suivant permet de "détecter le type de visse", et de faire sortir le bon tournevis du manche. Puis, la version suivante doit se connecter à un "compte" pour avoir automatiquement "le meilleur des meilleurs marteau" (détection de nouvelle visses, différentes vitesses). Puis dans une des mises à jour, le "marteau" détecte le nombre de clous enfoncé et de visses vissées. Puisqu'il faut bien vendre des nouveaux marteaux, un puceau du "marketing" a la bonne idée de pouvoir utiliser le marteau comme une fourchette et/ou un couteau. Son ami le "commercial" a lui l'idée de génie d'ajouter la fonction "scie", "découpe" et "sex-toy" au passage.

Si on tape trop fort sur un clou, les autres "fonctions" de ce marteau commencent a déconner, mais le contrat de 2000 pages précisait pourtant bien que si on l'avait utilisé comme un marteau, en "tapant" avec la force "adéquate", la fonction "sex-toy" n'aurait pas automatiquement sorti en même temps la fonction "scie & découpe" (oui, c'est combiné dans le nouveau modèle).

Puis, comme c'est à la mode, ont a droit au robot-marteau avec fonction IA intégrée. Là c'est le top du top...

Faut dès lors pas s'étonner de recevoir de "temps en temps", un coup de marteau sur le gros orteil, confondu avec un clou par l'IA qui a "Halluciné".

Bon, j'arrête là...

BàV et Peace & Love.
C'est une analyse intéressante et très pertinente, je trouve.

Après, pour Windows, je me demande tout simplement si on n'est pas passé d'un OS avec des fonctions de spywares à un Spyware qui fait semblant d'être un OS... La priorité de Microsoft a tout simplement changé: ils ne s'embêtent plus.
6  0 
Avatar de fred1599
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 26/11/2025 à 13:36
Hello,

Debian, je trouve ça finalement beaucoup plus simple que Ubuntu.
C'est dommage de dire ce genre de chose et de ne pas le justifier... Pourquoi ? Parce-que vous êtes sans doute très peu nombreux, voir le seul à annoncer cela.

Pour commencer, je suis moi même sur debian 13 Trixie et ça fait plus de 20 ans que je suis 100% Linux (ma femme a Windows 10 et sans avoir aucune difficulté).
J'ai été pendant 5 - 6 ans sur Ubuntu, et il est rare que je sorte de l'origine Debian dans mes distributions (par ex. Linux Mint).

Déjà vous n'exprimez pas votre définition de "simple",

Je vais l'évaluer selon 3 vecteurs,
  1. Friction d'Installation : Le nombre d'étapes et de décisions techniques requises pour passer d'une machine nue à un bureau fonctionnel.
  2. Charge Cognitive de Maintenance : Le niveau de compétence technique requis pour installer des logiciels, mettre à jour le système et résoudre les problèmes courants.
  3. Support Matériel "Out-of-the-Box" : La capacité du système à fonctionner immédiatement sans intervention manuelle post-installation.


Le premier contact d'un utilisateur avec le système d'exploitation est déterminant. La comparaison entre les installateurs de Debian 13 et Ubuntu 24.04 révèle un fossé ergonomique.

Ubuntu 24.04 introduit un nouvel installateur basé sur la technologie Flutter (Subiquity en backend), conçu pour être visuellement apaisant et techniquement assisté.
  • La Case Magique : L'atout majeur de l'installation Ubuntu réside dans une simple case à cocher : "Installer des logiciels tiers pour le matériel graphique et Wi-Fi et des formats de médias supplémentaires". En activant cette option, l'utilisateur délègue à l'installateur la gestion complexe des licences propriétaires et des dépôts restreints. Le système installe automatiquement les codecs multimédias (ubuntu-restricted-extras) et les pilotes nécessaires.
  • Partitionnement Intelligent : L'outil de partitionnement d'Ubuntu détecte automatiquement les installations Windows existantes et propose une option claire "Installer à côté de Windows Boot Manager", gérant le redimensionnement NTFS et l'installation du chargeur d'amorçage GRUB compatible UEFI sans intervention complexe de l'utilisateur.
  • Connectivité Anticipée : L'installateur invite l'utilisateur à se connecter au Wi-Fi dès les premières étapes, permettant le téléchargement des mises à jour et des packs de langue pendant l'installation, assurant un système totalement localisé au premier démarrage.


L'installation de Debian 13 présente plusieurs barrières immédiates pour l'utilisateur non averti.
  • La Confusion des Images ISO : Se rendre sur le site de Debian confronte l'utilisateur à un choix complexe : "Netinst" (installation réseau), CD, DVD, images "Live" avec différents environnements de bureau (GNOME, KDE, XFCE, etc.). Le choix par défaut (Netinst) nécessite une connexion Internet active et reconnue immédiatement. Si le pilote Wi-Fi manque au démarrage (bien que la situation se soit améliorée avec l'inclusion de non-free-firmware), l'utilisateur se retrouve bloqué.
  • L'Installateur Classique (d-i) vs Calamares : Bien que les images Live utilisent l'installateur Calamares (plus convivial), l'installateur standard Debian (d-i) reste une interface textuelle ou GTK basique. Il pose des questions techniques sur le choix du miroir de paquets, la configuration du proxy, et la participation au "popularity-contest", augmentant la charge cognitive.
  • Configuration du Compte Root : Debian demande explicitement de définir un mot de passe pour l'utilisateur root et un compte utilisateur standard. Si l'utilisateur remplit le champ root, sudo n'est pas configuré par défaut pour l'utilisateur standard, créant une confusion immédiate lors des premières tentatives d'administration en ligne de commande. Ubuntu, par défaut, désactive le compte root et configure sudo, simplifiant le modèle de sécurité pour le débutant.


C'est sur le terrain de la gestion matérielle que la "simplicité" de Debian s'effondre face à l'ingénierie d'Ubuntu. La gestion des GPU NVIDIA et des cartes Wi-Fi récentes illustre parfaitement pourquoi Ubuntu est le choix pragmatique.

Ubuntu intègre l'outil "Logiciels et Mises à jour" qui possède un onglet "Pilotes additionnels".
  • Détection Automatique : Le système scanne le bus PCI, identifie la carte (ex: RTX 4060), et interroge les dépôts pour trouver les pilotes compatibles testés.
  • Installation en Un Clic : L'utilisateur voit une liste : nvidia-driver-535 (propriétaire, testé), nvidia-driver-550, et Nouveau (open source). Il suffit de sélectionner le pilote propriétaire et de cliquer sur "Appliquer". Ubuntu gère le téléchargement, la liste noire du pilote nouveau, et la configuration initiale.
  • Support PPA : Si l'utilisateur a besoin de pilotes encore plus récents (pour le gaming de pointe), le PPA "Graphics Drivers" est une solution quasi-officielle supportée par la communauté Ubuntu, s'intégrant directement dans cette interface GUI.


Installer des pilotes NVIDIA sur Debian 13 (Trixie) est une procédure manuelle, sujette à erreurs, et techniquement dense.
  1. Modification des Sources : L'utilisateur doit éditer /etc/apt/sources.list (ou /etc/apt/sources.list.d/debian.sources au format DEB822) pour ajouter manuellement les composants contrib, non-free et non-free-firmware. Cela nécessite l'usage de nano ou vim en mode root.
  2. Installation des En-têtes : Contrairement à Ubuntu qui gère les dépendances implicites, l'utilisateur Debian doit s'assurer d'installer les en-têtes du noyau correspondant exactement à sa version courante : sudo apt install linux-headers-$(uname -r).
  3. Compilation DKMS et Instabilité : Debian utilise DKMS (Dynamic Kernel Module Support) pour compiler le module NVIDIA. Le problème majeur avec Debian 13 (Testing) est la désynchronisation fréquente entre la version du noyau Linux (qui est mise à jour très souvent) et la version du pilote NVIDIA disponible dans les dépôts. Il est fréquent qu'une mise à jour du noyau (apt upgrade) casse la compilation DKMS du pilote NVIDIA, laissant l'utilisateur avec un écran noir au redémarrage.
  4. Signature Secure Boot (MOK) : Si Secure Boot est activé, les modules compilés localement par DKMS ne seront pas chargés car ils ne sont pas signés par une clé de confiance. L'utilisateur doit générer manuellement une clé MOK (Machine Owner Key), l'enrôler dans le BIOS via un écran bleu effrayant (mokutil), et signer les modules. Ubuntu automatise une grande partie de ce processus d'enrôlement lors de l'installation des pilotes tiers.


La simplicité d'un OS moderne se mesure à la facilité d'accès à l'écosystème applicatif (Spotify, Discord, VS Code, Steam).

Ubuntu 24.04 utilise le nouveau "App Center" (écrit en Flutter).
  • Unification : Il présente de manière transparente les paquets .deb (traditionnels) et les paquets Snap (conteneurs). Pour l'utilisateur, c'est transparent. Il cherche "Spotify", il clique sur "Installer", et il obtient la dernière version maintenue par Spotify directement via Snap.
  • Avantage des Snaps : Les Snaps incluent toutes leurs dépendances. Ils ne "cassent" pas le système de base et se mettent à jour automatiquement en arrière-plan, offrant une expérience proche du mobile.


Debian utilise "Logiciels" (GNOME Software) par défaut.
Limitations : Par défaut, il ne propose que les paquets .deb des dépôts Debian. Sur la branche Testing, ces paquets sont récents mais peuvent être instables. Sur la branche Stable, ils sont obsolètes.
Absence de Flatpak/Snap par défaut : Debian ne préconfigure ni Snap ni Flatpak. L'utilisateur qui veut des applications modernes doit installer manuellement le backend Flatpak, le plugin GNOME, et ajouter le dépôt Flathub en ligne de commande avant que la boutique logicielle ne devienne réellement utile.

Bref, vous l'aurez compris, faut mettre un peu de matières si vous voulez qu'on vous prenne au sérieux... On ne peut pas dire je préfère l'un plus que l'autre sur un sujet informatique technique aussi vaste que l'OS Unix.
7  1 
Avatar de fred1599
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 27/11/2025 à 11:49
Si un amateur comme moi, sans aucune formation informatique, trouve Debian plus simple qu' Ubuntu, ça devrait suffire comme explication.
À quel niveau mettez vous l'amateurisme ? Pensez-vous être une représentation générale de l'ensemble des amateurs ?

il n'y a aucun avantage à changer de système et à passer de Windows à Ubuntu
Pour un utilisateur lambda, la "simplicité" se mesure à la capacité du système à fonctionner sans intervention manuelle immédiate.

Ubuntu automatise le partitionnement et l'installation des pilotes propriétaires (Nvidia, Wi-Fi) via une simple case à cocher, alors que Debian 13 demande souvent d'éditer des fichiers de sources (/etc/apt/sources.list) ou d'installer des micrologiciels manuellement.

Debian impose dès l'installation des choix techniques (Root vs Sudo, choix du bureau) qui peuvent paralyser un débutant, là où Ubuntu offre une expérience "clé en main" désactivant le compte Root par défaut pour plus de sécurité immédiate.

Alors qu'avec 4 lignes copiées collées sous deb13 on obtient une proposition qui est tout à fait extraordinaire
Cet argument suppose que l'utilisateur sait où coller ces lignes et comment utiliser un terminal, ce qui est l'antithèse de la simplicité pour le grand public.

Devoir ouvrir un terminal ou éditer un fichier de configuration constitue un échec ergonomique pour un produit de consommation moderne.

Pour un néophyte, utiliser une interface graphique (même imparfaite) est plus rassurant que de devoir apprendre la syntaxe d'un fichier de configuration caché dans ~/.config/pipewire/. La philosophie "RTFM" (Read The Manual) de Debian est souvent vécue comme une exclusion par les débutants, contrairement à la culture d'entraide accessible d'Ubuntu.

Si on compte rester sur Ubuntu autant rester sur Windows [...] on n'y trouvera que des avantages
C'est une vision binaire qui ignore le pragmatisme technologique.

Ubuntu permet une transition douce. Elle masque la complexité du noyau Linux derrière une interface soignée (Dock, App Center) qui ne dépayse pas l'utilisateur venant de Windows ou macOS, tout en offrant la sécurité et la gratuité de Linux.

Ubuntu priorise l'expérience utilisateur sur la pureté idéologique. Pour un joueur ou un créateur, le fait que les pilotes graphiques ou les codecs fonctionnent "out-of-the-box" est un avantage majeur par rapport à Windows (payant, surveillance) et Debian (configuration manuelle requise).
5  0