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Microsoft sait qu'Office est trop lent à charger. Sa solution ? Le charger au démarrage de Windows. Ralentir Windows pour accélérer Office
Une stratégie paradoxale sur l'optimisation des performances software

Le , par Stéphane le calme

174PARTAGES

13  0 
Microsoft prévoit d'améliorer la vitesse de démarrage de ses applications Office, en commençant par Word en mai. Les délais de lancement des applications Office seront améliorés grâce à une nouvelle tâche planifiée qui s'exécutera silencieusement au démarrage de votre PC afin de s'assurer que Word et éventuellement d'autres applications Office s'ouvrent rapidement.

« Nous introduisons une nouvelle tâche Startup Boost dans le programme d'installation de Microsoft Office afin d'optimiser les performances et le temps de chargement des applications Office », explique Microsoft dans un message adressé aux administrateurs informatiques. "Une fois que le système a exécuté la tâche, l'application reste en pause jusqu'à ce qu'elle soit lancée et que la séquence reprenne, ou que le système supprime l'application de la mémoire pour récupérer des ressources.


Microsoft vient d’annoncer une nouveauté surprenante pour ses applications Office : une tâche planifiée dite « Startup Boost » qui précharge Word (puis ultérieurement les autres apps) en arrière-plan au démarrage de Windows. L’objectif officiel est de réduire le temps d’ouverture des applications Office en les démarrant « silencieusement » après le login. Concrètement, après chaque redémarrage et une courte période d’inactivité du système, Windows lance Word en mémoire puis suspend ce processus jusqu’à l’ouverture effective de l’application par l’utilisateur.

Microsoft explique vouloir ainsi « optimiser les performances et le temps de chargement » des expériences Office.

Cette solution n’est pour l’instant prévue que sur les machines disposant d’au moins 8 Go de RAM et 5 Go d’espace disque libre​, et déployée d’abord sur Word à partir de mai 2025, avant d’être étendue aux autres apps Office. Il s’agit d’une approche radicale : au lieu d’optimiser Word lui-même, Microsoft « précharge » l’application en arrière-plan pour qu’elle soit instantanément prête à l’emploi.

Startup Boost : principe et conditions

La fonctionnalité Startup Boost est implémentée via des tâches planifiées Windows visibles dans le Planificateur de tâches (« Task Scheduler »). Deux tâches sont créées automatiquement par l’installateur Office : Office Startup Boost et Office Startup Boost Logon. Après un démarrage du PC, ces tâches démarrent Word en mémoire mais mettent le processus en pause. Le programme reste ainsi préchargé, prêt à reprendre instantanément son exécution dès que l’utilisateur clique sur l’icône de Word​. Si l’application n’est pas lancée, le système peut simplement éliminer le processus préchargé pour récupérer des ressources, et la tâche ne se relancera que lors du prochain démarrage, ou périodiquement si les conditions le permettent​.

Microsoft précise que Startup Boost n’intervient que si la machine a des ressources disponibles. Concrètement, il faut au moins 8 Go de RAM libres et 5 Go d’espace disque (ce qui correspond, selon les critères officiels, à la configuration « minimale » pour activer cette option)​. De plus, la tâche n’est pas lancée immédiatement au démarrage : elle attend une dizaine de minutes pour ne pas alourdir le boot, c’est-à-dire qu’elle démarre une fois que le système est en état « au repos ». Sur batteries ou en mode Économiseur d’énergie, Startup Boost est désactivé pour économiser l’énergie​. En résumé, Microsoft ne souhaite pas perturber les machines aux ressources justes ; cette prélecture ne sera active que sur des PC relativement musclés, et seulement lorsque l’appareil est branché et au repos.

Un paradoxe évident : ralentir Windows pour accélérer Office

Cette stratégie soulève immanquablement un paradoxe relevé par plusieurs observateurs : ralentir le démarrage de Windows pour accélérer le lancement de Word. Un internaute l’a résumé avec un humour grinçant : « La nouvelle fonction ‘Startup Boost’ chargera Office au démarrage de Windows, ce qui rendra Word et Excel plus rapides au lancement – tout en ralentissant le reste de votre ordinateur. Youpi. » Autrement dit, la solution de Microsoft consiste à déplacer une partie du temps de chargement d’Office au démarrage du PC. Cette optimisation perçue profite à Word (ou tout autre programme Office), au prix d’un surcoût évident pour le système lors du boot.

Sur le fond, cela revient à admettre que Word est toujours trop lent à démarrer, mais à chercher un contournement plutôt qu’une révision profonde du code. Comme le note ironiquement le même internaute, un « cynique » pourrait demander pourquoi Microsoft ne rend pas simplement Office plus efficace à l’ouverture, au lieu de bricoler un tel contournement​. L’ironie est d’autant plus grande que les ordinateurs 8 Go de RAM, présentés comme un plancher pour cette fonctionnalité, ont tendance à être considérés comme un strict minimum pour Windows 11 de nos jours​. Autrement dit, on demande déjà à un PC modeste de supporter les charges habituelles de Windows et Office, puis en plus de précharger un gros programme comme Word.

Cette méthode de préchargement actif n’est pas entièrement inédite chez Microsoft – on pense à la fonction « Startup Boost » de Microsoft Edge, qui garde le navigateur en mémoire après une fermeture pour accélérer son prochain lancement​ – mais l’appliquer à la suite Office est une démarche inhabituelle. Elle témoigne surtout d’une priorité donnée à la réactivité ressentie : pour l’utilisateur final, Word s’ouvrira sans délai visible, alors qu’en réalité l’ordinateur aura accompli ce travail pendant son démarrage. En somme, Microsoft choisit de troquer quelques secondes de temps de boot (et quelques centaines de Mo de RAM) pour une ouverture quasi instantanée de Word par la suite.


Conséquences techniques et système

Sur le plan technique, cette innovation a des effets mesurables sur le système. Lorsque Startup Boost est actif, Windows consacre de la mémoire vive et du temps processeur à pré-charger Word après la connexion. Même si l’opération se déroule une fois le système au repos, elle « accapare » potentiellement plusieurs centaines de mégaoctets (voire plus) dans la RAM, ainsi qu’un peu de puissance CPU. Cela peut influer sur les performances générales, notamment lors du démarrage des autres programmes concurrents (services cloud, antivirus, etc.). Microsoft essaie de limiter l’impact : la prélecture n’a lieu qu’après dix minutes d’inactivité, et le processus est “gelé” après chargement, mais dans les faits certains utilisateurs sur PC modeste peuvent constater un boot légèrement plus lent ou une montée en charge du système au lancement.

Les pré-requis de 8 Go/5 Go nous disent d’ailleurs qu’il faut accepter un surcoût mémoire non négligeable : 8 Go de RAM libre, c’est déjà la moitié de la configuration typique de nombreux ordinateurs portables moyens. Considérer 8 Go comme plancher est « assez optimiste en 2025 »​. Sur les machines d’entrée de gamme, cette fonction sera donc probablement désactivée automatiquement, mais sur un PC de bureau puissant ou une station de travail, elle tournera systématiquement au démarrage.

Outre l’utilisation des ressources, cette fonction fait apparaître de nouvelles lignes dans le Planificateur de tâches Windows (tâches Office Startup Boost). Pour l’administrateur, cela signifie un nouveau facteur à prendre en compte dans la procédure d’amorçage : il pourra certes désactiver Startup Boost via les paramètres d’Office (Options > Général), mais Microsoft prévient que chaque mise à jour d’Office recréera la tâche​. Autrement dit, supprimer manuellement la tâche n’est pas une solution pérenne à moins de repousser systématiquement toute mise à jour. Microsoft propose plutôt une désactivation via GPO ou dans l’application elle-même​. En pratique, ceux qui trouvent cette fonction nuisible devront donc la désactiver à plusieurs endroits, ce qui complique la gestion.

Impacts pour l’utilisateur et pratiques

Quelles conséquences pour l’expérience utilisateur ? Pour les grands fans d’Office (en entreprise, notamment), cette option peut donner la sensation bienvenue d’un Word prêt à démarrer en un clin d’œil. Sur une machine souvent laissée allumée ou redémarrée chaque matin, l’ouverture de Word ne sera presque plus perceptible. Cependant, ceux qui redémarrent fréquemment leur PC ou qui utilisent plutôt des logiciels autres qu’Office remarqueront surtout le surcroît de charge au boot. Globalement, c’est un compromis volontaire : sacrifier un peu de temps de démarrage pour gagner des millisecondes à l’ouverture de Word.

Du point de vue des bonnes pratiques, Startup Boost s’ajoute à la liste des programmes qui tournent en tâche de fond. Beaucoup d’utilisateurs averses aux logiciels gourmands au lancement (Teams, OneDrive, antivirus, etc.) seront probablement tentés de désactiver cette option pour accélérer Windows lui-même. C’est possible : Microsoft précise qu’il suffit de décocher la case « Startup Boost » dans les options de Word​, ou d’empêcher la tâche de se lancer par politique de groupe. Mais il faut noter la subtilité : si l’utilisateur désactive l’option dans Word, l’installateur Office pourra quand même remettre la tâche à jour lors des patchs, obligeant à répéter l’opération​. Les administrateurs devront donc veiller de près à cette configuration s’ils veulent éviter des surprises à chaque patch mensuel.

En résumé, le compromis est clair : l’utilisateur peut contrôler ce comportement dans les paramètres, mais s’il l’ignore, Office se lancera toujours rapidement au détriment d’un démarrage Windows un peu plus lourd. Pour l’instant, Microsoft rassure que cette fonctionnalité est optionnelle et sûre à désactiver, soulignant que les applications Office fonctionneront normalement sans (simplement avec un temps de chargement plus long).

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Avatar de kain_tn
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 02/05/2025 à 0:01
Citation Envoyé par Aspartame Voir le message
est-ce qu'ils envisagent qq chose de semblable pour notepad ?

pour paint ?
pour powershell ?
por l'explorateur ?
Ouais, ils vont faire une tâche de boot pour Windows au démarrage de Windows pour améliorer les performances!
C'est peut-être vrai, finalement, que 30% du code code chez eux qui est généré par Copilot!

Citation Envoyé par archqt Voir le message
Ils disent le lancer au bout de 10mn, si la machine est au repos. Cela ne va donc pas ralentir windows, mais juste utiliser le temps de repos pour lancer word.

Peut être qu'il devrait proposer de lancer les applications que l'utilisateur veut de cette façon.

Cela me rappelle que Libreoffice pouvait être lancé au démarrage de windows il me semble (n'ayant que linux je ne peux vérifier si cela est toujours proposé).
Ça va aussi bouffer des ressources inutilement, et donc consommer plus d'énergie, juste parce qu'ils sont trop fainéants pour optimiser leur bordel... Par contre, ils ne vont pas hésiter à dépenser de l'argent pour venir nous parler de "green IT" et pour nous dire à quel point ils tiennent à la planète.
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Avatar de smarties
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 02/05/2025 à 9:05
Le commun des mortels n'utilise pas beaucoup de fonctionnalités avancées d'Office. Ca pourrait être plus modulaire pour charger à la demande les éléments peu utilisés.
7  0 
Avatar de ddoumeche
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 02/05/2025 à 13:22
Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Microsoft sait qu'Office est trop lent à charger. Sa solution ? Le charger au démarrage de Windows.
Ralentir Windows pour accélérer Office, une stratégie paradoxale sur l’optimisation des performances logicielles
Il est quand même curieux qu'un programme soit trop lent à charger à l'époque des SSD et de la DDR4, je me poserais de sérieuses questions si j'étais Microsoft ou un éditeur logiciel. Tout comme si je m'appellais Google et que le moindre des onglets de chrome consommait 3Go parce que les objets C++ sont régulièrement dupliqués en mémoire sous forme d'objet javascript extrêmement couteux

Or si vraiment je voulais essayer de régler la chose tout en laissant la possibilité de précharger, je fournirais une Api aux éditeurs logiciels et une fonctionnalité aux utilisateurs leur permettant de choisir quel % des ressources devrait être alloué a tel ou tel programme en préchargement. Cela éviterait les serpent de mer du superfetch, readyboost, startupboost et autre preloading.

Avec des statistiques par programme, ainsi si les gens remarquent qu'Acrobat pdf consomme 250Mo et rallonge le boot de 5 secondes, ils pourraient le désactiver. Mais tout serait harmonisé par le système d'exploitation, et c'est ce qu'on demande à un OS.

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
cette prélecture ne sera active que sur des PC relativement musclés, et seulement lorsque l’appareil est branché et au repos.
A quoi sert-il de faire un préchargement des ressources quand le PC est au repos ? les gens démarrent leur PC pour l'utiliser, rédiger une note, ajouter une ligne de crédit ou de dépense, ou lancer leur minecraft. Pas pour le regarder

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Quelles conséquences pour l’expérience utilisateur ? Pour les grands fans d’Office (en entreprise, notamment), cette option peut donner la sensation bienvenue d’un Word prêt à démarrer en un clin d’œil. Sur une machine souvent laissée allumée ou redémarrée chaque matin, l’ouverture de Word ne sera presque plus perceptible. Cependant, ceux qui redémarrent fréquemment leur PC ou qui utilisent plutôt des logiciels autres qu’Office remarqueront surtout le surcroît de charge au boot. Globalement, c’est un compromis volontaire : sacrifier un peu de temps de démarrage pour gagner des millisecondes à l’ouverture de Word.
Ce n'est pas un compromis car le temps de chargement des dlls est le même que l'on soit en phase de démarrage, ou que l'on clique sur l'icone word. Voir même plus rapide lors du click icone parce que le système a moins de chance d'etre surchargé par divers démarrage de services : il faudrait benchmarker
Or une fois que l'application lancée une première fois, les DLLS sont conservée en mémoire par l'OS, donc il n'y a pas de gain a utiliser une tâche qui fasse cela.

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Ce choix reflète aussi la difficulté historique de Microsoft à contenir la lourdeur de ses logiciels phares. À chaque nouvelle version majeure d’Office, les utilisateurs se plaignent d’un temps de démarrage toujours croissant. Plutôt que de réécrire entièrement des millions de lignes de code pour gagner quelques dixièmes de seconde,
En général, il n'y a pas besoin de récrire des millions de lignes de code pour faire de l’optimisation logicielle. Cela se résume souvent à corriger des appels systèmes redondants, ou à remplacer une vieille fonction par la bonne fonction déjà optimisée il y a 10 ou 15 ans.

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
il est parfois plus simple d’amortir ce coût ailleurs. L’industrie subit en effet une inflation constante des ressources : la taille des applications et la complexité logicielle grimpent, et la réponse classique est d’exiger plus de mémoire et de CPU. Dans ce cadre, précharger un gros exécutable comme Word peut paraître un « moindre mal » comparé au travail d’optimisation structurelle qu’il nécessiterait.
C'est vraiment idiot, car c'est avec ce genre de réflexion qu'on se retrouve avec une dette technique insurmontable et des logiciels qu'on ne peut maintenir et que l'on doit refaire de 0, à un prix infiniment plus élevé.
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Avatar de jnspunk
Membre habitué https://www.developpez.com
Le 02/05/2025 à 5:12
Word devrait se charger quasiment instantanément et charger ses modules au fur et à mesure une fois lancé. Cela permettrait d'avoir aucun chargement au lancement et de pouvoir saisir du texte immédiatement.
Bref, une solution qui est à l'opposé de charger Word au démarrage de Windows.
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Avatar de Aspartame
Membre confirmé https://www.developpez.com
Le 01/05/2025 à 21:19
est-ce qu'ils envisagent qq chose de semblable pour notepad ?

pour paint ?
pour powershell ?
por l'explorateur ?
3  0 
Avatar de RenarddeFeu
Membre averti https://www.developpez.com
Le 02/05/2025 à 0:30
Les délais de chargement d'Office sont parfaitement raisonnables. Ce sont les utilisateurs d'aujourd'hui qui ont perdu un l'habitude d'attendre.
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Avatar de foetus
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 02/05/2025 à 0:54
Avec Vista, il y a eu le SuperFertch : 1 techno qui analysait les logiciels que tu utilisais et ensuite en fonction de la fréquence d'utilisation, les précharger en mémoire afin d'avoir 1 fermeture rapide.
Les linuxiens aiment critiquer Windows parce qu'il prenait 100% de la mémoire, mais c'était le SuperFertch qui prenait la mémoire pour "travailler".

Le SuperFertch a été dilué et perdu avec le temps (W8, W8.1, W10, W11), mais il fait son retour du moins 1 version plus énervée "je précharge tout au démarrage"
2  0 
Avatar de AndMax
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 02/05/2025 à 9:39
Citation Envoyé par kain_tn Voir le message
Ça va aussi bouffer des ressources inutilement, et donc consommer plus d'énergie, juste parce qu'ils sont trop fainéants pour optimiser leur bordel... Par contre, ils ne vont pas hésiter à dépenser de l'argent pour venir nous parler de "green IT" et pour nous dire à quel point ils tiennent à la planète.
Exact, et en parlant de ça, je me demande si une étiquette énergie sur les logiciels ne serait pas une information très utile, surtout pour ceux qui les utilisent sur un portable et qui déplorent une autonomie plus faible. Imaginez la différence entre un Windows équipé de Office, de Windows Recall (qui va prendre des captures d'écran toutes les quelques secondes pour faire de l'OCR et de l'IA), de Windows Update (qui adore consommer énormément de ressources), etc... et une distribution GNU/Linux qui ne fera que ce que vous demandez et de manière très rapide et efficace.

Imaginez aussi éventuellement une étiquette qui indique si un logiciel a besoin d'écrire beaucoup de données sur le disque et consommer les cycles d'écriture relativement limités sur des SSD.

Ou alors il faudra peut-être un jour que les systèmes d'exploitation de bureau offrent des mécanismes similaires à Android pour interdire à certaines application d'utiliser la batterie ou le réseau lorsqu'elles sont en arrière plan.
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Avatar de floyer
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 06/05/2025 à 10:23
Citation Envoyé par ddoumeche Voir le message
Mais vous perdrez 10 fois plus de temps à charger toutes les dlls de fonctions inusuelles, ainsi que leurs ressources, pour vous retrouvez avec un mastodonte chargé en RAM. La RAM est une ressource limitée, alors que le temps d'accès disque est quasi null aujourd'hui.
On peut très bien ne charger les DLL de ces fonctions qu’en cas d’utilité. Donc probablement jamais pour beaucoup.
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Avatar de Christophe
Responsable Systèmes https://www.developpez.com
Le 02/05/2025 à 10:36
Ouais, ils vont faire une tâche de boot pour Windows au démarrage de Windows pour améliorer les performances
Avec Vista, il y a eu le SuperFertch : 1 techno qui analysait les logiciels que tu utilisais et ensuite en fonction de la fréquence d'utilisation
Readyboost a été apparemment supprimé depuis la Windows 22H2 en cas de disque SSD, car ils considèrent que c'est inutile avec les SSD ce qui fait sens.

Beaucoup d'applis proposent maintenant de se lancer au démarrage de Windows, reste à voir si cela se fait de façon simpliste ou de façon intelligente avec analyse de la charge (je pencherais plutôt pour la 1ère solution du moins la plupart du temps).

Ce n'est pas délirant si c'est désactivable et qu'office est réellement utilisé (pas de lancement si jamais ouvert par exemple, office étant maintenant préinstallé).

J'utilise le mode hibernation, ce qui fait que je ne redémarre jamais mon système (sauf manuellement). Je n'ai donc aucune latence lors d'un redémarrage, le temps de rechargement va dépendre de mon état système (nbre d'applis/docs laissé ouvert(e)s). Ca marche très bien mais je recommande un reboot de temps en temps pour nettoyage de la RAM/état système.
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