
L'entreprise promet néanmoins de publier une mise à jour pour empêcher l'application d'apparaître dans l'interface, en particulier sur les éditions Windows 10 Pro, Éducation et Entreprise, ainsi que sur Windows 11 qui utilisent Azure Active Directory et Active Directory. En clair, l'application continuera d'être présente dans le système, mais sera cachée et ne sera plus perceptible.
Grosso modo, le tableau ravive la comparaison entre Windows et Linux sur divers aspects. Avantage Linux sur le premier aspect qui concerne la possibilité pour l’utilisateur de rester maître de son système d’exploitation. C’est un cas particulier de la comparaison générale entre systèmes d’exploitation à codes sources ouverts et ceux dits propriétaires. Grosso modo, Linux renforce plus l’utilisateur dans son statut de possesseur de son OS et, par extension, de son PC.
David Plummer souligne à propos de l’aspect mises à jour et mises à niveau le fait que les utilisateurs de Windows sont bien servis par une équipe dédiée de Windows Update. Il regrette toutefois que le processus soit parfois compliqué, contrairement à celui de Linux : « Il est très facile de mettre à jour un système Linux, et même s'il n'y a pas d'équipe professionnelle pour répondre aux exploits Zero-Day, les mises à jour sortent avec une rapidité raisonnable et, dans certains cas, vous pouvez même mettre à jour le noyau sans redémarrer », dit-il.
Bien sûr, certaines parties du noyau Linux vont nécessiter un redémarrage lors d'une mise à jour, tout comme certaines parties du système Windows. L'ex-ingénieur de Microsoft estime cependant que Windows demande beaucoup trop souvent le redémarrage du système.
Abordant le sujet des mises à niveau, David Plummer rappelle qu'elles sont généralement gratuites dans le monde open source, à moins que l’utilisateur n’opte pour une distribution prédéfinie d'un fournisseur.C'est d'ailleurs le cas chez Microsoft également. « Je ne me souviens pas de la dernière fois que Microsoft a facturé une mise à niveau de son système d'exploitation si vous n'étiez qu'un utilisateur final normal », dit-il. Néanmoins, et au regard de ce qui a été dit précédemment, il estime que Linux l'emporte sur Windows en ce qui concerne les mises à jour.
Cet état de choses serait la raison de l’abandon de Windows au profit de Linux pour certains utilisateurs. Seulement, 13,1 % des nouveaux utilisateurs de Linux rencontrent des problèmes de compatibilité matérielle dus aux noyaux obsolètes dans les distributions. Ce critère compte parmi ceux qui reviennent comme justificatifs de l’échec de Linux face à Windows sur le desktop.
Source : Microsoft [1], [2]
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