« Microsoft a déployé des efforts considérables pour comprendre pourquoi les appareils Windows ne sont pas toujours entièrement à jour. L'une des choses les plus importantes que nous avons explorées est la durée pendant laquelle un appareil doit être allumé et connecté à Windows Update pour pouvoir installer avec succès les mises à jour de qualité et de fonctionnalités. Nous avons constaté que les appareils qui ne respectent pas une certaine durée de connexion ont très peu de chances d'être mis à jour avec succès. Plus précisément, les données montrent que les appareils ont besoin d'un minimum de deux heures de connexion continue et de six heures de connexion totale après la publication d'une mise à jour pour que celle-ci soit fiable. Cela permet un téléchargement réussi et des installations en arrière-plan qui peuvent redémarrer ou reprendre dès qu'un appareil est actif et connecté », indique la firme de Redmond.
Le tableau n’est pas sans faire penser à une comparaison entre Linux et Windows par un ancien ingénieur à la retraite qui a travaillé sur lé développement de Windows. David Plummer salue le fait que les utilisateurs de Windows sont bien servis par une équipe dédiée de Windows Update chez Microsoft. Il regrette toutefois que le processus soit parfois compliqué, contrairement à celui de Linux : « Il est très facile de mettre à jour un système Linux, et même s'il n'y a pas d'équipe professionnelle pour répondre aux exploits Zero-Day, les mises à jour sortent avec une rapidité raisonnable et, dans certains cas, vous pouvez même mettre à jour le noyau sans redémarrer », dit-il.
Bien sûr, certaines parties du noyau Linux vont nécessiter un redémarrage lors d'une mise à jour, tout comme certaines parties du système Windows. L'ex-ingénieur de Microsoft estime cependant que Windows demande beaucoup trop souvent le redémarrage du système.
Abordant le sujet des mises à niveau, David Plummer rappelle qu'elles sont généralement gratuites dans le monde open source, à moins que l’utilisateur n’opte pour une distribution prédéfinie d'un fournisseur. C'est d'ailleurs le cas chez Microsoft également. « Je ne me souviens pas de la dernière fois que Microsoft a facturé une mise à niveau de son système d'exploitation si vous n'étiez qu'un utilisateur final normal », dit-il. Néanmoins, et au regard de ce qui a été dit précédemment, il estime que Linux l'emporte sur Windows en ce qui concerne les mises à jour.
Cet état de choses serait la raison de l’abandon de Windows au profit de Linux pour certains utilisateurs. Seulement, 13,1 % des nouveaux utilisateurs de Linux rencontrent des problèmes de compatibilité matérielle dus aux noyaux obsolètes dans les distributions. Ce critère compte parmi ceux qui reviennent comme justificatifs de l’échec de Linux face à Windows sur le desktop.
Source : Microsoft
Et vous ?
Comment évaluez-vous votre expérience utilisateur sur Windows (7,8,9,10,11) en matière de mise à jour et de mise à niveau ? Quels sont les aspects qui fâchent ? Quels sont ceux qui sont à féliciter ? Partagez votre expérience
Partagez-vous l’avis de David Plummer selon lequel Linux l’emporte sur Windows en matière d’expérience utilisateur pour ce qui est des mises à jour et des mises à niveau ?