
pour essayer de contrôler les utilisateurs mécontents des exigences matérielles du nouvel OS
Microsoft Corp. doit faire face à un contrecoup majeur après avoir décidé de faire taire sa communauté pour qu'elle ne critique pas davantage Windows 11, notamment les exigences matérielles du nouveau système d'exploitation. Ces récentes décisions ont attisé encore plus la colère des utilisateurs, car tout le monde a désormais l'impression que les avis et les critiques sur le futur système d'exploitation n'ont plus d'importance. Les utilisateurs de Windows semblent désormais convaincus que la configuration requise pour Windows 11 n'est qu'un autre moyen astucieux de vendre davantage de nouveaux appareils.
Le lancement d'un nouveau système d'exploitation est le plus souvent un moment intense pour Microsoft, mais avec Windows 11, le géant de Redmond semble s'être retrouvé dans un bourbier. En effet, Microsoft devrait lancer Windows 11 dans le courant du mois d'octobre. Les membres du programme Insider ont déjà pu tester des versions préliminaires du système d'exploitation. Cependant, l'un des principaux problèmes posés par le nouveau système d'exploitation de Microsoft est que la configuration système officielle exige que l'on ait une puce TPM (Trusted Platform Module) 2.0 pour être en mesure de l'exécuter.
Pour l'heure, cette limitation peut être contournée ; les versions Insider peuvent en effet être installées sur un plus grand nombre de processeurs Intel et AMD. Mais il y a quelques jours, la société a fait un AMA (Ask me anything) sur YouTube au cours duquel Aria Carley, responsable de programme chez Microsoft, a expliqué qu'il ne serait pas possible de contourner les exigences TPM 2.0 et Secure Boot de Windows 11 lorsque le système d'exploitation sera lancé en octobre. En outre, le système d'exploitation ne prendra en charge que les processeurs grand public Intel de 8e génération (ou supérieur) et AMD Ryzen 2000 (ou supérieur) au lancement.
Outre le fait que les exigences matérielles de Windows 11 ne peuvent être contournées dans la version stable du système d'exploitation, le ton avec lequel Microsoft a abordé la question jusqu'à présent a suscité la colère. Dans la vidéo, Carley a admis que la situation "craint" pour les clients disposant d'un matériel incompatible, mais que tous les autres profiteront des améliorations qui en résulteront en matière de sécurité et de productivité. Les utilisateurs dont les appareils seront bientôt bloqués sur Windows 10 n'ont apparemment pas apprécié ce type de raisonnement, ce qui a déclenché une salve de critiques négatives.
« Nous parlons donc de ce nouveau plancher matériel pour savoir quels appareils sont éligibles et lesquels ne le sont pas. Et nous savons que ça craint que certains ne soient pas éligibles pour Windows 11. Cependant, la raison pour laquelle nous faisons cela est de garder les appareils plus productifs, d'avoir une meilleure expérience, et surtout d'avoir une meilleure sécurité qu'avant afin qu'ils puissent rester protégés dans cette nouvelle main-d'œuvre », a-t-elle déclaré. Elle a répondu sur le même ton à la question de savoir si ces mesures de protection pouvaient être contournées via une modification de la politique de groupe.
« Cette stratégie de groupe ne vous permettra pas de contourner l'application matérielle de Windows 11. Nous allons toujours vous empêcher de mettre à niveau votre appareil vers un état non pris en charge, car nous voulons vraiment nous assurer que vos appareils restent pris en charge et sécurisés », a ajouté Carley. Cette mesure constitue un frein pour ceux qui souhaitent découvrir le nouveau système d'exploitation, mais qui sont exclus malgré un matériel parfaitement adapté. Par exemple, les personnes dont le matériel est équipé de processeurs AMD Ryzen 1000, Threadripper 1000 et Intel de 7e génération ou moins sont exclues de la mise à jour.
Notons que Microsoft évalue les performances de Windows 11 sur ces processeurs non pris en charge par le biais des commentaires du programme Insider, mais il n'y a aucune garantie que ces processeurs seront pris en charge au lancement. Ceci étant dit, puisque Microsoft offre aux OEM une image spéciale qui ne justifie pas un TPM dans des cas particuliers, il est très possible que quelqu'un finisse par trouver un moyen de contourner cela. Si vous êtes éligible, assurez-vous d'activer le TPM intégré au firmware de votre processeur dans le BIOS/UEFI - PTT (Platform Trust Technology) pour Intel et fTPM (firmware TPM) pour AMD.
Par ailleurs, en raison de la grande quantité de réactions négatives, Microsoft a fermé la section des commentaires sous la vidéo YouTube, ce qui incluait la suppression de tous les commentaires précédemment publiés. Avant qu'ils ne soient effacés, les utilisateurs avaient émis l'hypothèse que Microsoft avait introduit des exigences système trop strictes afin de vendre davantage de nouveaux appareils, dont l'éditeur de logiciels basé à Redmond bénéficierait largement grâce aux licences Windows incluses. À l'heure où nous écrivons ces lignes, la vidéo a recueilli plus de 2 100 dislikes contre seulement 126 likes.
Selon les experts, si l'on considère ce fait, il est probable que ce n'était pas la dernière bataille de Microsoft dans son effort pour prendre le contrôle du récit qui tourne autour des exigences controversées de mise à niveau de Windows 11.
Source : video
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